Dans le cadre de la sauvegarde de la biodiversité notamment la faune sauvage, la flore ainsi que l’autosuffisance alimentaire à travers la promotion de l’élevage des aulacodes (animal dont la viande est vivement appréciée par rapport aux autres viandes de brousse) et autres animaux de brousse consommés par la population, s’est tenu  mercredi, 14 novembre, un atelier de vulgarisation du plan stratégique  quinquennal  2018-2022 du Centre de recherche et de vulgarisation de Tanènè  (CREVAT) Dubréka. C’est la salle de fête de l’université  Gamal Abdel Nasser de Conakry qui a servi de cadre à cette rencontre.

Situant le contexte, Oumar Magassouba, enseignant chercheur, directeur général du Centre de recherche et de vulgarisation de l’aulacodiculture de Tanènè (CREVAT) de la basse Guinée a fait savoir que ce rendez-vous vise à expliquer à tous les acteurs notamment les partenaires au développement, les Institutions de l’Etat, les ONG, les groupements villageois surtout, le rôle qui les revient pour une bonne protection de l’environnement et faire procurer à nos populations de la  bonne viande, de la viande saine. Et, les informer les conséquences des feux de brousse.

Aux dires de Monsieur Magassouba, les résultats d’une recherche ne sont immédiats et ils sont obtenus à court, moyen et long terme. « Le plan stratégique sur les 5 ans pour voir comment nous devons évoluer les recommandations qui ont été faites, nous ont amenées à faire une vulgarisation de ce que nous avons fait pendant la restitution en tenant compte des remarques de toutes les  parties prenantes. En tant que centre de recherche, la mobilisation  des ressources visent à mener des actions de recherches, augmenter la productivité de l’aulacod», a-t-il précisé.

Poursuivant son intervention, le directeur général du Centre de recherche et de vulgarisation de l’aulacodiculture de Tanènè (CREVAT), la Guinée a trois centres de recherche aulacodes. « Nous  avons N’Nzérékoré, Kankan et celui de Tanènè dans le cadre de l’aulacodiculture, l’élevage des aulacodes.

Le Fouta est exclut du fait que les  ongulés ne sont pas  généralement mangés  par la majeure partie de la population.  Le département est en train de voir quel type d’animal faut-il développé dans cette zone pour créer un certain équilibre », a-t-il noté.

Participant, le docteur Gnangnan Gbanamou, directeur de l’institut de recherche et de vulgarisation aulacodes à N’Zérékoré  a souligné que cet atelier est venu à point nommé. « Il  permet d’indiquer  la vision et  de connaitre les moyens à mobiliser pour atteindre les objectifs du Centre de recherche et de vulgarisation de l’aulacodiculture de Tanènè (CREVAT) Dubréka. Aulacodes constitue l’objet de cette recherche. C’est un animal spécifiquement africain dont la chair est très recherchée. Il contribue à la réduction du braconnage et des feux de brousse qui sont très dommageables pour l’environnement. Aujourd’hui, grâce à son élevage, on est certain que l’animal ne disparaitra».

Procédant à l’ouverture, Mariama Béavogui, vice recteur chargée des recherches à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, a confié que le ministère de l’enseignement supérieur ne ménagera aucun effort pour soutenir les centres de recherches qui visent à favoriser la sécurité alimentaire ;  la protection de l’environnement et de la lutte contre la pauvreté.

Aliou Diallo pour Conaakryplanete.info

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