200.1082467Des batteries plus autonomes, flexibles, plus petites : un graal que cherche à atteindre la firme de Mountain View, qui travaille sur plusieurs projets en parallèle au sein de son labo Google X.

C’est le Wall Street Journal qui le révèle : depuis plus de deux ans, Google a monté un groupe au sein de son labo Google X afin de travailler sur de nouvelles technologies de batterie pour ses appareils. A sa tête, Dr Ramesh Bhardwaj, expert dans le domaine des accumulateurs, qui a notamment travaillé pour Lockheed Martin et Apple.

Son groupe de travail au sein du labo ne serait pas énorme, avec seulement quatre chercheurs. Mais sa mission d’importance, au moment où Google multiplie ses initiatives dans le hardware : le géant aurait sous le coude au moins une vingtaine de projets sur lesquels il espère faire des progrès en la matière. Les Glass, par exemple, qui ont été plombées par une autonomie moyenne, mais aussi ses voitures autonomes, ses robots…

Dr Ramesh Bhardwaj avancerait sur deux fronts en simultané : d’abord, tenter d’améliorer les batteries lithium-ion, qui équipent actuellement nos appareils mobiles. Mais il plancherait aussi sur des batteries d’un nouveau genre, à électrolyte solide. Aucun détail sur la technologie qu’il explore n’a été fourni, mais elle pourrait rappeler celle de Sakti3, dans laquelle Dyson a récemment investi. Les batteries solides ont de nombreux avantages : elle promettent une meilleure densité, plus fines et peuvent même être flexibles… Ce qui offrirait de nouvelles perspectives aux appareils mobiles et wearable. Bhardwaj va même plus loin : toujours d’après le WSJ, il a estimé à lors d’une présentation qu’elles pourraient être implantées dans le corps humain, car bien plus sûres que les accumulateurs actuels !