calb5686Baidy2012_jpgL’Union des Forces Républicaines va-t-elle lâcher son Secrétaire exécutif Baidy Aribot après le « scandale » de l’enregistrement de sa conversation avec un membre du Gouvernement guinéen ? L’UFR vient de se prononcer suite au tolet qu’a suscité la diffusion sur la toile d’un enregistrement sonore de Baidy Aribot en conversation avec un membre du Gouvernement.  Le parti de l’opposant Sidya Touré exprime sa totale solidarité à son secrétaire exécutif soupçonné d’être une taupe du pouvoir en place dans les rangs de l’opposition.

Nous vous livrons en vrac la réaction du Porte-parole de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Mohamed Tall, recueillie par notre reporter.

« Nous sommes totalement solidaires de Baidy. En fait ce sont des gens qui veulent grossir quelque chose qui n’en vaut pas la peine. Baidy est un responsable politique, il est question de dialogue, on ne voit pas où est le mal de discuter avec des membres du Gouvernement. Je ne vois vraiment pas où il y a un problème.

Nous avons toujours demandé le dialogue. Lors de la dernière réunion de l’opposition (le mardi 26 mai), on a longuement discuté autour de  la lettre que le ministre de la justice nous a adressé où il nous invite clairement à prendre part au dialogue.

Baidy, tout le monde le connait. Son engagement est total au sein de l’opposition. Je ne crois pas qu’il appartient à quelqu’un de dire qui est opposant et qui ne l’est pas. Jusqu’à preuve de contraire, personne ne peut douter de l’intégrité de Baidy, de son engagement politique à l’UFR, donc, à l’opposition.

Dans un conteste crispé qu’on cherche à décrisper, je crois qu’il est totalement normal qu’il y ait un minimum de contacts entre les responsables de l’opposition et ceux du pouvoir. Mais ça ne veut pas dire pour autant que ceux de l’opposition sont tordus.

Et puis Baidy connait par ailleurs très bien le Président de la République. Dire qu’il lui passe son bonjour, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. On veut en faire une affaire de « Baidygate », mais en réalité ça n’en est pas une. Je crois  qu’il y a tellement de problèmes  qui se posent en Guinée qu’on ferait mieux de s’atteler à  ça et de laisser ces détails de ce genre derrière nous ».