IMG00987-20140613-1814L’OGDH, l’AVCB, l’AVIPA et le FIDH  ont animé une conférence de presse ce mercredi 20 Mai à Coleah qui a eu pour thème le temps de la justice : la candidature de Moussa Dadis Camara ne doit pas être un frein à la justice ni à la tenue d’une élection présidentielle apaisée.

La Conférence a accusée  30mn de retard dû à un petit incident entre l’AFADIS ( l’association des familles des disparus du 28 septembre 2009) et l’organisation des droits de L’homme parce que dit il ya en guille sous roche et qu’il faut qu’il y ‘ait transparence sur le dossier du 28septembre 2009.

L’annonce du 11 mai de la candidature de Moussa Dadis CAMARA , l’ancien chef de la junte militaire à  l’élection  présidentielle 2015 rappelle que la guinée n’en a pas encore fini avec son passée de violences politiques , alors que même l’opposition et le pouvoir en place est à peinent de se mettre d’accord pour l’organisation du scrutin et régle leurs différent dans la rue au cours de manifestation qui ont fait déjà 63 morts et des dizaines de blessés depuis 2010.

« le retour de DADIS est une insulte pour les victimes du massacre du 28 SEPTEMBRE 2009 et au peuple guinéen dans son ensemble. C’est devant la justice guinéenne qu’il devrait se présenter et non à l’élection présidentielle. Lorsqu’il était au pouvoir Dadis Camara a violé chacun des 10 engagements pour les droits humains et une élection présidentielle apaisée que nos organisations demandent aujourd’hui aux candidats d’endosser pour faire de la présidentielle de 2015 un moment de démocratie sans violence » a déclaré thierno Sow président de LOGDH.

« Moussa Dadis Camara a déjà été entendu, depuis le Burkina Faso , en qualité de témoin et il est aujourd’hui sous le coup d’une demande d’inculpations émanant de la justice guinéenne. Dans ce contexte, il est tout simplement impensable qu’il songe à revenir sur la scène politique guinéenne. Ce que nous attendons désormais , c’est qu’il soit formellement  mis en cause par la justice, et qu’il réponde de ses actes devant un jury populaire aux cotés  des 13 autres personnes déjà mises en cause dans l’affaire  du 28 septembre2009 » a déclaré la présidente de Lavipa  Asmaou Diallo.

« Notre rapport dresse un bilan d’étape de la lutte contre l’impunité des crimes les plus graves perpétrés en Guinée. De nombreuse  avancées  ont été accomplies , encore très récemment d’ailleurs. Mais nous voulons aussi exprimer les attentes des victimes qui appellent de leur vœu la tenue d’un procès irréprochable, à la mesure de la gravité des crimes perpétrés » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente  d’honneur de la FIDH en mission à Conakry.

Saly pour Conakryplanete.info