la_formidable_histoire_de_stromaeLe chanteur belge Stromae, rentré d’urgence en Europe pour des raisons de santé jeudi, a officiellement annulé ses onze prochains concerts jusqu’en août, dont celui très attendu au Rwanda.

Stromaoutai ? L’interprète du tube « Papaoutai » ne sera pas à Kigali, à Rome ou Montréal. Le chanteur belge a annulé ses concerts jusqu’au 2 août, onze au total, pour des raisons de santé, ont annoncé dimanche ses producteurs Auguri Production et Mosaert dans un communiqué publié sur internet.

L’artiste avait déjà annulé vendredi le concert qu’il devait donner le lendemain à Kinshasa.

Après des examens poussés effectués en Europe, Stromae souffrirait « d’effets secondaires sérieux d’un traitement prophylactique (préventif) antipaludique », ont expliqué ses producteurs dans un communiqué.

Stromae, Paul Van Haver de son vrai nom, avait commencé sa première tournée africaine le 13 mai à Dakar et était passé par six villes dont Prala au Cap vert, Abidjan en Côte d’Ivoire ou encore Brazzaville au Congo. Kinshasa, en République démocratique du Congo était l’avant-dernière étape de son périple, qui devait prendre fin au Rwanda, pays d’origine de son père, où il était très attendu.

Rumeurs sur les raisons réelles de son absence

L’information d’un soudain problème de santé a surpris les observateurs. Stromae était apparu en pleine forme mercredi dans une vidéo postée sur son compte Instagram, le montrant déambulant aux côtés de « sapeurs » congolais.

La raison officielle avancée par la société de production de Stromae tranche avec les rumeurs – qualifiée d’infondées – qui entourent l’annulation de la tournée du chanteur belge en Afrique.

Selon plusieurs médias belges, les causes de cette annulation sont à chercher ailleurs. Certains avancent, comme le site SudInfo, que l’équipe de Stromae n’aurait pas été payée par les producteurs de la tournée à Kinshasa en République démocratique du Congo, provoquant sa décision de rentrer en Europe.

LaLibre.be affirme pour sa part que le chanteur aurait reçu des menaces de la part de « combattants », des ressortissants de la diaspora congolaise hostiles au président Joseph Kabila, qui auraient menacé de saboter ses concerts prévus à Londres ou en Italie.