1oppositLa mouvance présidentielle et l’opposition républicaine se sont quittées au terme de 4 heures de débats dans la salle des actes du palais du peuple ce mercredi 18 juin a été marquée par l’élaboration d’un plan de travail en présence de la société civile et des représentants de la communauté internationale.
Comme promis L’opposition était représentée autour de la table de négociation par une délégation réduite : ‘’discuter d’une question préjudicielle que nous avons déjà évoquée et qui concerne l’annulation pure et simple du chronogramme électoral portant sur les élections communales’’, a réitéré Aboubacar Sylla, le porte-parole de l’opposition.
Pour la mouvance présidentielle, cette première journée a connu la participation de la CENI, de la société civile, des ambassadeurs Bertrand Cochery de la France et Alexander Laskaris des Etats-Unis en Guinée et de l’envoyé spécial des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas.
‘’Les débats ne sont pas clos’’, a déclaré à la presse, le porte-parole de l’opposition, qui tient à préciser ensuite : ‘’Nous n’avons pas fini de discuter sur la question préjudicielle. Nous allons certainement l’achever demain (vendredi) avant de nous pencher sur le fond des questions répertoriées dans l’ordre du jour de ce dialogue’’.
il affirme les élections communales viole à la fois la constitution, le code électoral et les actes internationaux ratifiés par la Guinée: ‘’c’est à cause de ce chronogramme que nous avons décidé d’organiser des manifestations pour qu’il soit purement et simplement annulé afin qu’un nouveau sorte de dialogue politique se tient, assure Aboubacar Sylla.
En ce qui concerne cette exigence de l’opposition, la mouvance présidentielle se dit catégoriquement opposée. Le député Amadou Damaro Camara l’a fait savoir : ‘’On ne peut pas demander à une institution républicaine d’annuler un chronogramme qu’elle a déjà établi. Il ne nous revient pas de l’annuler, il ne nous revient pas non plus de demander à la CENI de l’annuler. On s’est dit qu’aujourd’hui cela n’était pas possible’’.
Le président du groupe parlementaire de la majorité ajoute que sa délégation a recommandé aux acteurs politiques d’apprendre à respecter la loi. Car, souligne-t-il, ‘’on ne peut pas avoir une assemblée nationale qu’on quitte délibérément et à chaque fois, qu’on veille modifier ou créer des lois par des hommes politiques autour d’une table alors qu’il a des élus de la nation’’.
D’ailleurs, prévient l’honorable Damaro, ‘’ce qui était possible pendant la transition ne l’est plus aujourd’hui et ne devrait plus l’être’’, avant de laisser tout de même une porte ouverte aux négociations : ‘’J’espère qu’à partir de demain (vendredi), comme la nuit portant conseils, les positions vont mieux se rapprocher et nous sommes prêt à discuter de tous les problémes’’.conclut il.
Saly pour conakryplanéte.info