balayeurDes dizaines d’habitants sont restés ébahis par l’histoire de  Maryamir houssayn Jihar, un bangladais qui travaillait à la Mecque depuis 5 ans. Son emploi consistait a nettoyer les rues de la Mecque et ses alentours.

Le plus beau joumou’a de sa vie

Vendredi dernier fut un jour merveilleux pour lui, peut être le plus beau joumou’a de sa vie. Maryamir balayait comme a son habitude une rue du quartier de tan’im a proximité de la mosquée du même nom.

Après avoir fini de nettoyer la rue, il était sur le point de quitter les lieux lorsqu’un pèlerin bangladais d’un certain âge se dirigea vers lui très rapidement en l’appelant. Le Hajj Bangladais s’est précipité vers le trottoir ou l’employé était, ce qui a étonné toutes les personnes présentes, aussi bien les passants que les agents chargés de la circulation. Surtout qu’il criait son nom. Ils ont pensé que l’employé avait fait du tort au pèlerinou qu’il lui reprochait quelque chose mais la situation était beaucoup plus délicate. En arrivant a ses cotés le pèlerin Bangladais l’a pris dans ses bras et l’a serré fort tout en pleurant.L’employé n’était autre que son petit frère qui a quitté sa région d’origine à cause de différents familiaux. Le balayeur  s’est exilé après que son frère lui est refusé une partie de l’héritage de son père, bien que celui-ci lui revenait de droit. A chaque fois qu’il lui demandait sa part de l’héritage, l’ainé rejetait sa demande et des disputes avaient lieu.

17 millions de ryals soit plus de 3,5 millions d’euros d’héritage.

Le frère ainé par ce geste souhaitait se faire pardonner par son frère et lui a promis de lui donner enfin sa part de l’héritage qui s’élève au total à 17 millions de ryals soit plus de 3,5 millions d’euros. Le balayeur  qui menait une vie dure devient alors millionnaire.

Les passants qui ont pu voir les retrouvailles en direct se sont empressés de féliciter les deux frères. Et ce retournement de situation n’a pas manqué d’interpeller certains d’entre eux qui  ont souligné le fait de ne pas négliger le comportement à avoir avec ces travailleurs venus du Bangladesh qui peuvent être quelques fois méprisés à tord.

Un habitué du quartier a dit ironiquement :

Je faisais souvent l’aumône à ce balayeur bengalais mais je ne savais pas que je donnais de l’argent à un millionnaire

Il est rapporté que l’employé a profité de ces cinq ans à la Mecque pour apprendre le Coran et qu’il maitrise maintenant la langue arabe.