Moussa-Dadis-Camara-AEn convalescence en Caroline du Nord, aux Etats-Unis d’ Amérique, l’ancien président de la transition suit de très près l’actualité de la Guinée, le pays auquel il a évité le chaos et qu’il a dirigé de décembre 2009 à décembre 2010.

Connu pour son calme majestueux, le généralissime s’est montré peu bavard sur ces sujets qui font la  » Une » de l’actualité nationale.

» Je crois que Dadis est venu un peu en retard ( en politique ndlr ). Il aurait du faire ça avant. En décembre 2013, je lui avais proposé de rejoindre l’opposition au cours d’une conversation téléphonique. J’étais à Paris. Je lui ai proposé au téléphone de faire une déclaration pour dire qu’il est du côté de l’opposition »a commenté, sur nouvelledeguinee.com, l’ancien président de la transition.

» Si le président Dadis avait écouté les conseils de Tibou ( ancien ministre de la transition ndlr ), il ne serait pas là où il est aujourd’hui. Il était entouré de démagogues, des gens qui ne se préoccupaient que de leurs propres intérêts. Ce sont ces gens là qui l’ont induit dans l’erreur » a révélé l’ancien tout puissant numéro 3 du Conseil National pour la Démocratie et le Développement.

» Moi, c’est grâce aux conseils de Tibou, sa vision, son sens de la réalité que je suis parvenu à m’en sortir, la tête haute » a avoué le général.

S’agissant de l’inculpation du capitaine Moussa Dadis Camara dans les massacres du 28 septembre, le général Konaté, fidèle à ses déclarations à la CPI, parle de  » responsabilité collective ».

» Si j’étais à Conakry, cela ( les massacres ndlr ) ne serait jamais arrivé », a -t-il confié à nouvelledeguinee.

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