A l’université de Sonfonia, samedi, le président Alpha Condé n’a pas été du tout tendre avec ses opposants. En particulier Cellou Dalein Diallo. Extraits…
« Il faut qu’on respecte la loi, il n’y aura pas d’affrontement en Guinée. J’ai dit, si vous (les opposants) voulez modifier la CENI, votez une loi organique au Parlement pour le faire. Ils parlent des délégations spéciales alors que, ces délégations spéciales ne jouent aucun rôle dans les élections. Il y a 28 délégations spéciales qui ont été changées, j’ai dit à la majorité présidentielle d’accepter que l’opposition prenne la moitié, elle dit non, qu’elle n’en veut pas. C’est-à-dire, quand elle demande un, vous lui donnez, elle demande encore cinq. C’est parce que, nous avons accepté beaucoup de choses pendant les élections législatives. Maintenant, elle se trompe, cela est fini, on peut acheter des armes, nous avons eu le 10ème FED, 11ème FED, on travaille avec tous les pays du monde. Nous savons que les enfants sont manipulés. Si Bambéto est un ghetto, est ce que c’est moi qui étais au pouvoi ? S’il n’y a pas d’écoles et des hôpitaux, qui est responsable ? Le problème de ces jeunes, c’est l’emploi. Il ne s’agit pas de leur distribuer de l’argent, 100 mille ou 200 mille, cela ne veut rien dire. Comment un leader peut demander à ses militants s’ils sont prêts à mourir, est-ce que c’est le rôle d’un homme politique de demander aux enfants s’ils sont prêts pour mourir ? C’est plutôt de les éduquer. J’ai été opposant pendant plusieurs années, jamais je n’ai jeté des pierres, jamais on a cassé un véhicule. Le droit de manifester existe tout comme le droit de respecter les biens d’autrui existe aussi. Quiconque viole la loi sera puni, c’est clair et je ne ferai pas de droit de grâce. Celui qui viole la loi, il passera tout son temps en prison. Personne ne va faire de chantage pour les libérer, je n’ai pas peur. Ceux qui menacent de confrontation, me trouveront devant eux ».
Par MEDIAGUINEE