Medical workers wearing protective suits take part in a training prior to leave to countries affected by the Ebolas virus, in an empty factory warehouse in Amsterdam, on November 5, 2014 where medicals aid group Medecins Sans Frontieres (MSF) created a mock clinic. The disease has killed nearly 5,000 people, almost all of them in Sierra Leone, Liberia and Guinea. AFP PHOTO/ANP/BAS CZERWINSKI-netherlands out-

Medical workers wearing protective suits take part in a training prior to leave to countries affected by the Ebolas virus, in an empty factory warehouse in Amsterdam, on November 5, 2014 where medicals aid group Medecins Sans Frontieres (MSF) created a mock clinic. The disease has killed nearly 5,000 people, almost all of them in Sierra Leone, Liberia and Guinea. AFP PHOTO/ANP/BAS CZERWINSKI-netherlands out-

La Guinée et la Sierra Leone ont enregistré chacune un nouveau cas seulement d’Ebola la semaine dernière, a annoncé mercredi l’Organisation mondiale de la Santé qui a toutefois appelé à maintenir la vigilance.

Lors de la semaine précédente (du 20 au 26 juillet), les deux pays avaient enregistré sept nouveaux cas, un plus bas niveau depuis plus d’un an en Afrique de l’Ouest.

Malgré ces résultats encourageants, l’OMS a mis en garde mercredi contre « les espoirs irréalistes » de voir l’épidémie, qui a déjà fait environ 11.300 morts depuis fin 2013, disparaître d’elle-même.

Le nouveau cas rapporté en Guinée, dans la capitale Conakry, est une femme de 28 ans qui était recherchée car elle avait été identifiée comme ayant été en contact avec un malade atteint du virus, a précisé l’OMS.

Avant d’être enfin localisée, cette femme a voyagé dans le pays, notamment dans le sud-est à Forecariahet même en Sierra Leone voisine, à Kambia, où elle aurait consulté un médecin traditionnel, faisant craindre d’éventuelles contaminations parmi les personnes côtoyées pendant ce trajet.

Quant au nouveau cas recensé en Sierra Leone la semaine dernière, il s’agit d’une personne qui a prodigué des soins à un membre de sa famille atteint par la fièvre hémorragique, toujours selon l’OMS.

Dans ces deux pays, quelque 2.000 personnes ayant été en contact avec des malades d’Ebola font l’objet d’un suivi mais un nombre limité de personnes dans le même cas n’ont pas été identifiées ou manquent à l’appel.

« La réponse (à l’épidémie) s’améliore, assurément, et l’épidémiologie le montre bien », a déclaré à la presse le Dr Bruce Aylward, responsable de la lutte contre Ebola pour l’OMS.

Mais, a-t-il averti, « nous aurons de nouvelles flambées, et cela pourrait durer encore plusieurs mois, avant que l’épidémie ne soit stoppée », insistant sur la nécessité de retrouver tous les contacts de malades d’Ebola pour espérer en finir avec l’épidémie.

  1. Aylward a rappelé la situation récente du Liberia, qui après avoir été déclaré exempt de l’épidémie en mai, a vu la fièvre hémorragique
  2. réapparaître un mois plus tard.

Sur les six cas confirmés au Liberia depuis le 29 juin, deux sont morts et les quatre autres sont sortis de l’hôpital, le dernier le 23 juillet. Le pays se retrouve à nouveau avec zéro cas connu.

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, partie en décembre 2013 du Sud guinéen, a fait plus de 11.300 morts pour quelque 27.500 cas, un bilan sous-évalué, de l’aveu même de l’OMS.

Plus de 99% des victimes se concentrent en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia.

AFP