HACNombreux sont les journalistes qui ont marché ce mercredi 5 août pour protester contre la manque d’attention face à la disparition depuis le 23 juillet du journaliste reporter  Chérif Diallo d’Espace Tv.

Les marcheurs qui ont rallié le siège de la Haute autorité de la Communication (HAC), y ont été reçus par la présidente de cette institution. Martine Condé a, au nom de ses pairs, exprimé leur préoccupation et leur consternation suite à cette disparition.

Poursuivant, la présidente de la HAC a rappelé ce que son institution a entrepris comme démarche depuis qu’elle s’est autosaisie du dossier.

« Nous avons invité la direction d’Espace avant-hier. Parce que nous avons entendu à la radio qu’un journaliste d’Espace avait disparu depuis 10 jours. Depuis avant-hier donc, nous avons commencé à alerter toutes les autorités : militaires, sécuritaires, la gendarmerie et même la Présidence, pour nous renseigner de ce qui se passe », a indiqué Martine Condé.

« Comme d’habitude, ajoute-t-elle, je m’implique personnellement quand il s’agit d’une violence faite à un journaliste. Il y a des exemples qui se sont passés où on a fait présenter des excuses de la gendarmerie à la presse ».

En protectrice des journalistes contre toute sorte d’abus, Martine a déclaré être à pied d’œuvre, depuis que la HAC a appris cette disparition, sans même en être saisie « officiellement ».

« Parce que c’est ça aussi que je voudrais dire à la presse. Dès qu’un journaliste a un problème, vous devez normalement nous saisir tout de suite, même avant la police. Ça, je le répète. Parce que cette maison, c’est la vôtre. C’est comme une ambassade. Si vous mettez les pieds ici, vous nous dites qu’il y a un problème, je ne vois pas quelqu’un qui viendrait vous tirer de là. Donc, c’est notre problème à tous. C’est pourquoi je dis, ensemble, retrouvons Chérif », a-t-elle conclu.

Saly pour conakryplanete.info