les candidats a l'election présidentielle 2015 en guinéeLa Cour Constitutionnelle a officiellement clos, ce mardi, le dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle. Sur la liste des huit prétendants au fauteuil présidentiel, figure une femme.

Parmi les candidats à l’élection présidentielle guinéenne, le Conseil constitutionnel devra examiner les dossiers de trois anciens Premiers ministres. Il s’agit de Cellou Dalein Diallo de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), Lansana Kouyaté du Parti de l’espoir pour le développement national (Pedn) et Sidya Touré de l’Union des forces républicaines (Ufr). Sans doute, si leurs dossiers sont validés par le juge des élections, ces trois ténors vont croiser le fer avec le président sortant, Alpha Condé, candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (Rpg).

D’anciens ministres ont aussi remis leurs candidatures à la Cour Constitutionnelle: Papa Koly Kourouma de la Génération pour Réconciliation, l’Unité et le Progrès (Grup) et Georges Ghandy  Faraguet Tounkara de l’Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement (Ugdd).

A côté d’eux, l’universitaire, Faya Millimono du Bloc libéral (Bl) compte jouer les trouble-fêtes lors de cette élection présidentielle dont l’organisation technique et matérielle fait l’objet de contestations de la part de l’opposition. Dans ce tourbillon politique, Marie Madeleine Dioubaté a mis ses pieds pour espérer diriger le palais de Sékoutouréya. Presque inconnue du paysage politique, cette dame est considérée comme la candidate surprise.

La grande surprise dans ces joutes électorales, c’est également le désistement de l’ancien Premier ministre de la Transition, Jean-Marie Doré. Il a été pourtant investi par l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG), sa formation politique comme candidat. Donc, il ne sera pas de la partie. Alors, au bout du fil, huit prétendants ont déposé leurs dossiers de candidature pour briguer la magistrature suprême du pays. Un chiffre très en deçà de ce qui avait été enregistré en 2010 où 24 candidats avaient sillonné la Guinée pour conquérir le pouvoir.

Cette année, la compétition risque d’être très serrée, contrairement en 2010, où les jeux étaient plus ouverts, vu le nombre de postulants.