Bah-ouryComme le dit l’adage quand le chat n’est pas là, les souries dansent. C’est le cas au sein de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée où selon le vice-président du parti, des responsables profiteraient de son absence pour se hisser à la  tête de l’UFDG. Bah Oury s’interroge sur l’indifférence en sa défaveur avec le refus de 17 députés de signer l’amnistie des victimes de l’affaire du 19 juillet 2011.

« Même une petite pétition que les jeunes avaient fait pour faire signer des députés, sur la liste de ceux qui ont signé, tous les députés de l’UFR de Sidya Touré ont signé, vingt députés de l’UFDG ont signé et 17 autres de l’UFDG n’ont pas signé. Comment peut-on expliquer le refus de ces 17 députés de l’UFDG pour signer l’amnistie en faveur des victimes de l’affaire du 19 juillet surtout moi même ? ».

Plus loin le vice-président du parti que dirige Cellou Dalein Diallo a salué l’esprit patriotique de certains responsables et la jeunesse du RPG Arc-en-ciel qui s’étaient battus pour la libération d’Alpha Condé quand ce dernier fut emprisonné en 1998.

Bah Oury est allé jusqu’à rappeler que lui, et le doyen feu Bâ Mamadou avaient participés à cette époque : « Je salue pour ceux qui se sont battus pour la libération de M. Alpha Condé quand il était en prison. Le doyen Bah Mamadou et moi, nous nous sommes battus à l’époque mais nous n’étions pas du RPG. Nous avons vu des jeunes du RPG défiler à Conakry des jours et des jours quand Mr Alpha Condé était au tribunal ».

Cette amnistie ‘’regrettée’’ par les siens, révèle encore à l’ancien ministre de la réconciliation la scission au sein du parti et vient envenimer la situation qui prévaut aujourd’hui à l’UFDG, la principale formation politique d’opposition guinéenne.

Faut-il rappeler que Bah Oury lui-même a fait cette révélation ce mercredi 21 octobre 2015 dans une émission sur la radio Lynx FM.

TOMOU TRAORE,