cour constitutionelleAprès la date butoir du dépôt des recours à la Cour Constitutionnelle qui doit statuer sur les questions d’irrégularités, la décision de l’instance judiciaire attendue le lundi 02 novembre prochain. C’est en tout, cas l’annonce faite par le Secrétaire général de ladite institution.

« A ce jour, trois des huit candidats qui ont participé au scrutin du 11 octobre 2015 ont fait parvenir des recours à la Cour constitutionnelle à la date butoir du 25 octobre », a déclaré à l’AFP le secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Cheick Fantamady Condé.

Sur les huit candidats en lice, seulement trois ont saisi la Cour Constitutionnelle. Il s’agit de Faya Millimono, du Bloc Libéral (BL), de Papa Koly Kourouma, de Génération pour la réconciliation, l’unité et la prospérité (Grup) et de Lansana Kouyaté, du Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN), arrivés respectivement 4ème, 5ème et 6ème, avec un peu plus d’1 % des voix chacun.

Selon M. Condé, après le dépôt des recours « l’étape suivante consiste à faire parvenir l’ensemble de ces recours déposés par ces trois candidats à tous les huit candidats qui ont 48 heures pour les étudier s’ils le veulent et nous les retourner au greffe de la Cour constitutionnelle » a-t-il expliqué.

Après, précise-t-il, « la Cour va se retrouver ensuite pour statuer sur les différents recours.

Et Cheick Fanta Mady Condé d’ajouter : « Cela peut s’étendre sur toute la semaine qui vient de s’ouvrir pour se terminer vendredi, veille de week-end », a-t-il dit, estimant que si le calendrier était respecté, la Cour pourrait « ouvrir l’audience publique et donner les résultats définitifs le lundi 2 novembre 2015 ».

Au lendemain de la présidentielle, sept candidats avaient annoncé qu’ils ne pas reconnaitre les résultats. Trois parmi eux ont sais la Cour Constitutionnelle, les quatre autres, dont le Chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG et Sydia Touré de l’UFR, arrivés respectivement 2è et 3è du scrutin, n’ayant pas confiance à l’instance judiciaire, ont préféré se retirer du processus électoral en cours.

Avec AFP