CENI3Les insuffisances enregistrées dans le cadre du processus électoral en vue de la présidentielle prévue le 11 octobre continuent de défrayer la chronique. Au retard accusé dans la distrubution des cartes d’életeurs, s’ajoute, l’éternelle question des doublons.

Longtemps dénoncés, contrairement aux déclarations de bonnes intentions de l’institution en charge des élections en Guinée, l’enregistrement plus d’une fois de citoyens, de façon volontaire ou non, dans le fichier électoral n’a pas été évité. Pour preuve, certains citoyens détiennent deux cartes d’électeurs, en dépit des performaces ventées à l’avance de l’opérateur de saisie Gemalto dont les conditions de recrutement sont dénoncées par les opposants et candidats contre le président sortant Alpha Condé.

Interpelé sur la question ce matin dans l’émission « comprendre l’actualité » de la radio sabari FM,  le directeur du département transparence de la commission électorale nationale indépendante (CENI), par honnêteté ou par contrainte, admet que ces cas de doublon existent encore.

Plus loin, ce qui est plutôt dommage pour ne pas dire préoccupant, c’est que la CENI n’a aucun dispositif contre ce risque. De l’aveu de Maxim Koïvogui, l’intition électorale compte sur le civisme des populations… Les citoyens recensés plus d’une fois devraient s’abstenir de prendre plus d’une carte d’électeur, prêche-t-il.

Une réponse qui confirme encore une fois l’existence dans le fichier des doublons qui devraient être évités par le système biométriques et le dédoublonnage. Des opérations pratiques qui devraient pour autant être maitrisées par l’institution électorale…

mosaiqueguinée