marcoNul n’avait besoin d’être prophète pour comprendre que dans les perspectives de la présidentielle du 11 octobre 2015 la victoire était plus proche du camp présidentiel.

Et que compte tenu des erreurs qu’accumulaient les adversaires d’Alpha Condé, plus le temps passait, plus ils compromettaient leurs chances de remporter cette bataille électorale dont l’enjeu se passait de commentaire.

C’est bien ce qu’ont fleuré, aussi, les cadres de l’administration centrale que la quasi-totalité des opérateurs économiques et des chefs d’entreprise de la place. Lesquels, sans se poser trop de questions, se sont alignés, quasiment, du côté du plus fort ou celui qui est supposé comme tel.

Parmi eux des transhumants, qui s’attendent, naturellement, à des retombées conséquentes, dont certains avaient des rôles déterminants pour l’émergence dans l’autre camp. Rendant ainsi le combat plus déséquilibré que jamais.

A travers une campagne électorale en fanfare à Conakry et dans le pays profond, d’importants moyens financiers, matériels et humains ont été dégagés.  Bref, le coup KO envisagé par le camp présidentiel ne pouvait pas ne pas déboucher sur les résultats escomptés.

A présent, la victoire tant attendue ayant été obtenue, le combat se situe dans le partage des dividendes. Conséquemment, chacun en ce qui le concerne, va à l’assaut du pouvoir  pour réclamer sa part de gâteau.

Des hauts cadres de l’Etat  à la conquête de postes juteux, des opérateurs économiques et autres hommes d’affaires à la recherche de grands marchés…

Evidemment, le dernier mot revient au président élu, Pr Alpha Condé, qui doit distinguer  les bons grains de l’ivraie, les parasites ‘’saprophytes’’  des vrais travailleurs, les opportunistes des hommes sincères … de toutes les façons, il sera appelé à rendre compte à la fin de son quinquennat.

Donc, la balle est dans le camp du Pr Alpha Condé qui a eu l’occasion de choisir ses collaborateurs pour à bien son 2ème et dernier mandat à al présidence de la République. Il est quand même à souhaiter qu’il ne reprenne pas ceux qui ont un vécu dans la gabegie que le pays a connu.

La rupture totale avec ses cadres-voleurs ‘’recyclés’’ en bon gestionnaires, passant entre les mailles, est la meilleure approche pour le choix Judicieux des collaborateurs à tous les niveaux.

Les regards sont rivés vers le palais Sékhoutouréya où les lobbys et autres s’activent pour tirer profit de la situation. L’on attend d’entendre la voix du seul maitre du jeu pour en dire plus …

Marco Ibrahim