Moussa yero bahC’est une interdiction qui est tombée comme un coup de massue sur la tête des organisatrices que sont des ONG et associations, qui veulent charrier leur indignation face à la montée des violences contre les femmes en Guinée.

Elles avaient prévu d’organiser une marche citoyenne ce lundi 02 Novembre, qui devait partir du rond-point du port autonome de Conakry pour traverser des ministères, destinée à dénoncer cet état de fait et pousser la puissance publique à l’action, mais celle-ci, autorisée pourtant dans un premier temps, a été finalement interdite au dernier moment.
Selon Moussa Yéro Bah, présidente d’une ONG de défense des droits des femmes, jointe par mosaiqueguinee.com, le collectif des ONG et associations, à l’origine du projet de marche de ce lundi, avait pourtant obtenu l’autorisation du gouvernorat, après avoir sacrifié aux formalités administratives.
Elle se dit scandalisée de savoir qu’une marche citoyenne, à l’effet de dénoncer donc les violences multiformes et de plus en plus récurrentes contre les femmes de Guinée, ait été annulée dans un pays qui aspire à devenir un Etat de droit.
Les organisateurs soupçonnent la ministre de l’action sociale, Mme Sanaba Kaba, qui deux jours plutôt, avait émis des réserves sur cette marche, d’être l’instigatrice de cette interdiction.

Mosaiqueguinée