H-siguiriLe corps sans vie de Magansi Magassouba, âgé de 31 ans, a été retrouvé, mercredi, 02 décembre 2015, soit 24h après sa disparition.

Le drame s’est produit à Kounkoun dans la sous-préfecture de Doko où de nombreux autres cas d’assassinat ont été enregistrés.

Originaire de Toukono dans le district de Kolita sous-préfecture de Doko, Magansi Magassouba a été aperçu pour la dernière fois, mardi, 1er décembre dans le village de Kounkoun, où il répondait à un appel de Friki Keita, avec qui il entretenait, depuis environ 4 ans, des relations de partenariat basées sur la production et la vente de l’or.

Au terme d’un entretien, au contour non encore élucidé, la victime prend congé de son hôte pour rallier Toukono son village natal. Sur le chemin de retour, et à moins de deux km de Kounkoun il tombe dans une embuscade dont les épreuves lui seront fatales, car tué à bout portant par ses inconnus pour être ensuite dépouillé de tous ses biens (moto, or et argent espèce).

Son corps sera retrouvé, mercredi, 24 heures après son départ de Kounkoun. Une situation qui, à nouveau, relance la question de l’insécurité dans la préfecture de Siguiri.

Rien de fortuit, quand on sait les multiples cas d’assassinat enregistrés les deux dernières années par les conducteurs de motos taxis et les groupes d’orpailleurs. Un état de fait qui justifie les mesures d’assainissement physique et moral enclenchées par le gouvernement dans les zones minières de la préfecture.

A présent, les regards sont tournés du côté de la Compagnie de Gendarmerie de la préfecture de Siguiri, où le commandant Lah Moussa Traoré et ses hommes ont déjà ouvert des enquêtes autour de ce crime.

AGP