Moussa-CisseDepuis un certain temps, des commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC) se comportent comme des électrons libres sans attaches ni points de repaires, n’en faisant qu’à leurs têtes pour des griefs qui relèvent plus de combat d’intérêts personnels que de celui des organisations respectives qu’ils représentent. Lesquelles organisations représentent (ou sont censées représenter) les intérêts de leurs constituants qui sont, aux premiers abords, les Journalistes et les entreprises de presse. De ce fait, nos représentants ne devront jamais oublier un seul instant, qu’ils doivent mettre les intérêts supérieurs des journalistes et des corporations de la presse au dessus de tout intérêt personnel.

En ce qui concerne l’Association des Journalistes de Guinée (AJG), et jusqu’à preuve du contraire, nous considérons que ces déclarations fracassantes, ces sorties médiatiques obscures et ces manipulations (apparentes ou cachées) de la presse auxquels se livrent certains commissaires de la HAC, portent le débat sur des sujets autres que pour lesquels l’AJG a mandaté son représentant au sein de cette noble institution. Nous osons croire que telle est la position de toutes les institutions représentées au sein de la HAC, notamment les organisations de la presse que sont l’URTELGUI, l’APAC, l’AGEPI, l’AGUIPEL etc., puisqu’il s’agit au premier chef de l’intérêt de la presse. Les autres institutions représentées au sein de la HAC ne le sont qu’à titre d’équilibre institutionnel. Par conséquent, l’AJG ne saurait garder le silence sur cette situation. Car le silence des organisations représentées au sein de la HAC constituerait une complicité, une démission ou à la limite, une irresponsabilité.
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C’est pourquoi, l’AJG a invité son représentant à déposer un rapport circonstancié afin d’une analyse appropriée de la situation. Nous invitons les organisations de presse siégeant à la HAC à en faire autant avec leurs représentants. Par la même occasion nous invitons les organisations de presse à une réunion de concertation en vue d’une disposition salutaire dont la date, l’heure et le lieu seront fixés par voie de consultation interne.

Par ailleurs, l’AJG se réserve le droit de saisir les autorités judiciaires compétentes afin de faire toute la lumière sur le statut d’un des membres de la HAC qui aurait fait usage de faux afin de siéger au sein de cette noble institution. Nous saurons tirer toutes les conséquences des résultats de cette instruction judicaire.

En tout état de cause, l’AJG, comme toute organisation qui se respecte, ne saurait cautionner les violations des obligations de réserve de ses représentants au sein des institutions, qui de surcroit, se comporteraient comme des enfants de chœurs suivant des mouvements d’ensemble comme des moutons de panurge. Car pour tout grief concernant les conditions personnelles de travail et de bien-être de nos représentants au sein d’une institution quelconque, nos mandants doivent se référer au bureau exécutif de l’AJG, qui en concertation avec les autres institutions impliquées, veillera au redressement scrupuleux des torts dont ils ont à se plaindre. L’AJG a le devoir et l’obligation de défendre les droits et privilèges de ses représentants au sein des institutions. Telle est la règle. Telle est la voie à suivre.

Moussa Cissé

Secrétaire aux Relations Extérieures de l’Association des Journalistes de Guinée (AJG)

664-87-96-59

E-mail : moussacisse2013@gmail.com