terrorisme-1-1024x683Le ministre ivoirien en charge de la Défense, Alain Donwahi, a indiqué lundi à Abidjan que la Côte d’Ivoire est « activement » engagée dans une lutte préventive contre le terrorisme.

Pour M. Donwahi, qui intervenait lors d’un entretien avec des médias, le gouvernement ivoirien met tout en oeuvre pour que la quiétude des populations soit préservée à tout moment. « Le terrorisme est un phénomène qui porte atteinte à la sécurité nationale. Donc il n’y a pas seulement la défense, il y a aussi la sécurité intérieure qui est impliquée. Toutes les forces de sécurité de Côte d’Ivoire sont alertées par ce phénomène. »

Les forces armées ivoiriennes ont été mises en alerte depuis plusieurs mois et ont été exhortées à redoubler de vigilance face aux menaces terroristes qui pointent du nez.

La nomenclature des forces de sécurité a été par ailleurs modifiée voire enrichie, avec la création de plusieurs unités d’élite dont la Force de recherche d’action de la police (FRAP) et la « Force spéciale », dans le cadre de la dynamisation de la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué récemment que la Côte d’Ivoire est  » fermement » ancrée dans la lutte contre le terrorisme, assurant que son pays continuera à œuvrer aux côtés de la communauté internationale pour juguler le fléau.

En rappel, la France a averti la Côte d’Ivoire et le Sénégal du danger d’attaques planifiées sur les principales villes de ces pays , a rapporté Bloomberg, citant des personnes familières avec les rapports de renseignement qui ont été fournis aux gouvernements. Les militants envisagent d’utiliser des voitures piégées ou d’attaquer les zones publiques fréquentées par les étrangers, et les plages peuvent également être ciblées, selon trois personnes qui ont demandé à ne pas être identifiées, a rapporté Bloomberg. Selon ce Magazine américain, le gouvernement ivoirien a demandé aux chefs religieux et aux organisations musulmanes d’aviser la police de la présence de nouveaux arrivants dans leurs collectivités et tout comportement suspect, selon un fonctionnaire. Des plans d’attaque au Sénégal et en Côte d’Ivoire ont été découverts pour la première fois en 2014, selon un autre fonctionnaire,  qui a écouté les conversations téléphoniques entre les terroristes et parlé à des informateurs. Les enquêteurs ont continué à découvrir plus de détails sur les cibles possibles aussi récemment qu’en Décembre, a ajouté le fonctionnaire. Le Sénégal a arrêté en décembre des personnes soupçonnées de préparer des attentats.