buUne femme habillée en burqua, a été arrêtée aux abords du Palais Sékhoutoureyah. Elle est suspectée de vouloir commettre un acte terroriste, continue de défrayer la chronique en Guinée.

Quelques jours après , le commissaire Boubacar Cassé, Directeur régional de la police de Conakry et porte parole de la police nationale confie que d’après les enquêtes préliminaires, l’accusée Fanta Sanoh, née en 1975 à Kankan est ménagère. Elle réside au quartier Gbessia Olympio, chez sa sœur Sogba Sanoh. « C’est une veuve, son mari s’appelait Lancinet Kourouma, qui a trouvé la mort selon elle suite à une manifestation politique en 2010, où il aurait reçu un caillou sur la tête au niveau de Bambéto. C’est suite à cela que mort s’en est suivie. Son véhicule aussi fut brûlé pendant une manifestation politique. Donc, Lancinet Sanoh a laissé des enfants, au nombre de 3, avec la veuve Fanta Sanoh. Au vu de tout ça, surtout qu’elle est démunie de tout moyen et qu’elle est elle même sous le toit de sa sœur, faute de moyens de subsistance. C’est ce qui l’aurait donc poussé à arborer pour la première fois cette tenue burqua avec cette pancarte qu’elle a fait écrire par son fils Mohamed qui est élève. Mais, des enquêtes approfondies  de moralité, et de voisinage sont en cours. Des agents enquêteurs se sont transportés déjà au domicile de Sogbe Sanoh pour procéder à ces enquêtes. A ce niveau, nombreux sont ceux qui disent que c’est pour la première fois qu’ils ont vu cette femme arborer la burqua. Donc, il y a aussi des interpellations pour pouvoir recueillir des témoignages par rapport à cette enquête de moralité, et par apport à cette enquête de bon voisinage», précise-t-il.

Souadou Diallo