siege_mepaDepuis jeudi, le 22 septembre, le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation organise une formation en français et mathématiques à l’intention de 387 enseignants du primaire évoluant dans la commune de Matoto pour une durée de 20 jours.
C’est une formation continue des enseignants initiés par les autorités de l’enseignement pré-universitaire. Tenue à l’école primaire de Sangoyah Cité, vise à mieux outiller en technique de Français et mathématiques les enseignants de l’élémentaire.
Fodé Sylla, chef section pédagogique de la direction communale de Matoto, rappelle que l’initiative concerne plus précisément les enseignants du tiers faible et du tiers moyen, pour une période de 20 jours. « Cette formation est due à une faiblesse qui a été constatée par le département lors d’un test qu’ils ont eu à organiser en 2011 pour catégoriser les enseignants. Le département est en train de continuer à relever le niveau de ces enseignants par cette formation. Nous avons les tiers faibles qui sont au nombre de 196 à Matoto et les tiers moyens au nombre de 191. Pour les modules, il y a deux types : Français et calculs qu’on est en train de véhiculer, plus la formation professionnelle », note-t-il.
Selon monsieur Sylla, ils sont en train d’évaluer à mis parcours les enseignants, pour voir quelle est la résultante qui a été donnée afin dit-il d’apporter un correctif avant de passer sur d’autres contenus du programmes.
Poursuivant, il a fait savoir que ceux qui sont chargés d’assurer cette formation sont les conseillers pédagogiques maîtres formateurs (CPMF), et les animateurs pédagogiques de l’enseignement secondaires (APES).
Pour les bénéficiaires de cette formation, la remise à niveau qu’ils reçoivent permettra à corriger leurs lacunes en Français et en mathématiques.

Confinant de l’impact positif de la formation, le directeur Communal de l’Education de Matoto, Ibrahima Kalil Konaté affirme que pour la rentrée prochaine, les enfants vont bien s’en sortir en Français et en mathématiques. « C’est vrai, ils avaient des difficultés d’interprétation de certaines données en mathématiques. Ces leçons étaient négligées parce que les maîtres n’étaient pas à la hauteur d’enseigner ces matières-là. Aujourd’hui, ces matières sont mises à leur disposition et, j’ai plein espoir qu’à la rentrée prochaine, nos enfants vont bénéficier une bonne formation parce que ces matières seront sérieusement dispensées », rassure-t-il.
Alia Camara