violL’ONG femmes développement et droits humains en Guinée (FDDH) a dénoncé les violations faites aux femmes en République de Guinée. C’était au cours d’une conférence tenue le weekend dernier à Conakry. Selon cette Organisation de 2012 à 2015, il y’a 3021.
Pour la circonstance, le directeur chargé des programmes à FDDH, Amadou Laouratou Diallo, s’est accentué sur les cas de viols enregistrés dans la préfecture de Pita. A ses dires, c’est l’une des préfectures où le phénomène est très récurrent. « De 2012 à 2015, le bureau de FDDH en Guinée et des organisations de la société civile, ont relevé 3021 cas de viols et d’agressions sexuelles. Mais à Pita, un grand nombre des cas a été enregistré, d’où un bébé de 7 mois a été violé par un jeune de 25 ans, une vieille de 80 ans par son petit-fils, une fille de 11 ans par un maître coranique, et un enseignant a abusé de son élève de la 4ème année », révèle-t-il.
Revenant sur les causes de cette réalité sociale, Monsieur Diallo, cite la démission de certains parents, la consommation des stupéfiants (lexa, l’alcool), l’extravagance vestimentaire des jeunes filles. Dont les conséquences, poursuit-il peuvent favoriser les risques d’infections aux IST/VIH/SIDA, des grossesses non désirées.
Clôturant son intervention, le directeur chargé des programmes, Amadou Laouratou Diallo a lancé un appel à la justice à porter une attention particulière sur les dossiers de viols et que les peines en la matière s’appliquent aux personnes reconnues coupables des viols.

Aly Camara