policeLe rapport entre police et chauffeur est loin d’instaurer un climat de confiance voire de respect.
2 000, 5 000, 100 000GNF, des violences verbales et corporelles, sont entre autres les réalités dont vivent nos compatriotes guinéens. Cette pratique se fait au vu et au su de tout le monde. Et, pourtant, depuis 2010, des reformes ont été engagées par le Président Alpha Condé dans le secteur de la sécurité.
A Conakry, ils sont nombreux ces agents de la police ou agents de la circulation routière, munis de matraques ou de bâtons en plastique qui se livrent au racket et de corruption à l’égard des usagers de la route, notamment les chauffeurs de taxis. C’est une attitude honteux encrée dans les mœurs de ces policiers en ferait qui par finir, en font leur gagne-pain.
Du jour au lendemain, les chauffeurs de taxis se plaignent des altercations qui se terminent souvent par des billets de banque en longueur de journée. « Les policiers ne font pas leur travail normalement avant il y avait le policier titulaire et le policier bénévole. C’est les policiers bénévoles qui fatiguent les taximètres. On les rencontre dans les carrefours et autres grands axes », cite Aliou Bah, chauffeur.
Situant la responsabilité, d’autres estiment que c’est un problème de formation, car ils n’ont pas reçu la formation lors de leur recrutement qui n’a été que de la pagaille. « Cette pagaille c’est au compte du gouvernement de corriger cette erreur. C’est un couteau à double tranchant, la première partie, il faudrait que l’Etat fasse vraiment ce qu’il a à faire, mettre les feux tricolores qui existent déjà, les rendre opérationnels au niveau des grands-carrefours, deuxièmement dotée la police de moyens », dit- Mamadou Conté, opérateur économique.
A rappeler qu’un décret du Président Alpha Condé avait interdit cette forme de corruption des agents de sécurité au risque de radiation, malheureusement, cette décision présidentielle peine à être appliquée.
Les pauvres citoyens continuent de payer les conséquences de l’absence d’une vraie politique de réglementation de la circulation.
Bintou Camara