Il l’a affirmé lors d’une conférence de presse que l’opposition républicaine a animée le week-end dernier à Conakry.

Avec cette sortie médiatique à la maison de la presse, le porte parole de l’opposition républicaine, Aboubacar Sylla a partagé l’avis de ceux affirment qu’il n’est pas aisé  d’organiser les élections locales. « Nous avons fait le constat qu’il était extrêmement complexe d’organiser les élections des quartiers et districts, selon les dispositifs prévues par notre code électoral », a-t-il reconnu.

Poursuivant son explication, monsieur Sylla note  pour que les élections locales aient lieu, il faudrait constituer 3 763 conseils de quartiers et de districts, auxquels il fallait ajouter 343 communes urbaines et rurales. « Ce qui nous a amènera à un total de 4 106 circonscriptions électorales. Cela veut dire disposer 4 106 commissions administratives de centralisation de vote (CACV) qui doivent être présidée par des magistrats. Or, la Guinée n’en a que 300 et il en faudra 4106 magistrats », a relevé Aboubacar Sylla.

Et renchérit les difficultés liées à la logistique et la mauvaise décentralisation.«La CENI a du mal à gérer  les 38 circonscriptions électorales représentées par les 33 préfectures du pays, plus les cinq communes de la capitale Conakry. On va lui demander de gérer plus de 100 de circonscriptions électorales. C’est un travail logistique énorme. Nous avons constaté que ça allait être extrêmement compliqué », soutient-il.

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