Le Collectif des fonctionnaires engagés non pris en charge  était devant la presse ce mercredi 1er février 2017. Au quartier général dudit Collectif sis à Tombo, dans la commune de Kaloum, Koly Goepogui, le président du Collectif a  réitéré la détermination de ses amis  de continuer le combat jusqu’à satisfaction.

C’est ainsi, suivent de prêt toutes  les déclarations qui se font à propos de  leur dossier,  Monsieur Goepogui a rappelé  que l’objectif de cette  rencontre  est de faire une réplique aux propos tenus par le chef de cabinet du département en charge de la Fonction publique, Mohamed Traoré à l’encontre des 2 mille jeunes non pris en charge. « Nous sommes réunis  aujourd’hui pour faire un démenti de la déclaration  de  Monsieur le chef de cabinet de la fonction publique, Mohamed Traoré à l’ encontre des membres du collectif. Les propos soi-disant qu’il  y a 4806 personnes sur les affichages dans les communes . Alors que ces listes sont nulles et non avenues parce que elles ne sont ni cachetées ni signées. Cela n’a aucun caractère juridique et les intéressés qui sont sur cette liste, ils veulent créer un conflit entre les jeunes de Guinée. Je pense bien que M. Traoré a été écarté dans ce dossier par son ministre lui-même en 2014, suite à une falsification d’une décision prise par Monsieur le ministre… », rappelle-t-il.

Le porte-parole du Collectif des fonctionnaires engagés et non pris en charge  fait savoir  qu’aujourd’hui, «  ils sont entrain de nous traiter de tous les noms mais nous allons leur prouver que nous sommes des intellectuels. Le moment venu le masque de mensonge tombera devant le Chef l’Etat, Pr Alpha Condé. Nous lançons un appel solennel à tous les jeunes de Guinée qui sont à Conakry ou à l’intérieur du pays de venir dans le Collectif. J’ai été le premier à déposer ma requête à l’agent judiciaire de l’Etat. Mais par compétence, l’agent judiciaire de l’Etat n’est pas le défenseur des fonctionnaires au niveau de l’administration, il défend l’Etat», note-t-il.

Pour Goepogui, les membres du Collectif attendent impatiemment leur prise en charge. « Tu ne peux pas matriculer quelqu’un et lui dire de passer à un test. C’est impossible. Il n y a aucun texte de loi qui dit cela. Le ministre ne parle plus, c’est le chef de cabinet qui fait tout. Nous attendons l’arrivée du chef de l’Etat, Alpha Condé à Conakry  parce qu’il est la seule solution à notre situation… », estime-t-il.

Mouctar Kalan Diallo, pour conakryplanete.info