La crise qui mine la CENI continue d’alimenter la cité. Hier mardi, 2 août 2017 vers 21 heures, Bakary Fofana, le président contesté de cette institution chargée d’organiser les élections en Guinée a reçu la visite de la gendarmerie. Les gardes et le véhicule flèche qui joue le rôle de cortège ont été retiré avant même que cour constitution ne tranche.
A son domicile, bien que surpris par la façon dont sa sécurité a été retirée, nous avons trouvé un président serein. « Hier, à mon grand étonnement, quand je suis rentré vers 21heures, il y a un adjudant qui est venu au nom de Colonel Balla Samoura demandant toute la garde de quitter et retourner à la base. Sans avertissement. Le temps pour moi de l’appeler, son envoyer avait déjà exigé des uns aux autres de replier immédiatement à la base. En rentrant, ils sont allés avec la flèche en laissant deux gardes et le véhicule de commandement », explique-t-il.
Poursuivant, il précise que la flèche est un véhicule de la CENI et non de la gendarmerie. Et ajoute « nous avons déposé une requête à la cour constitution. Jusqu’à preuve de contraire, moi, je reste derrière la loi. Tant que la cour constitutionnelle n’a pas tranché, je suis président et commissaire de la CENI ».
Aliou Diaouné