Ce mercredi, 16 août2017, notre reporter a fait un tour dans certains centres sanitaires et départements publics et privées. Objectifs, vérifier la pratique du contrôle sanitaire à l’entrée. Le constat révèle un abandon depuis la déclaration officielle de la fin de l’épidémie à virus Ebola.
Sacko Condé, responsable administratif dans une université privée de la place, soutient que certains citoyens commencent à oublier les méthodes et les procédures pour se protéger contre les malades des mains salles où .
qui nous ont amené à éradiquer cette salle maladie Ebola, affirme-t-il.
Pour ce dernier, le mieux, c’est de continuer à appliquer les mesures d’hygiène notamment, le lavage des mains au savon et à l’eau de javelle et la prise de températures régulière avec les termoflash à la rentrée pour se mettre à l’abri de toutes autres répercutions de l’épidémie à virus Ebola dans le pays, a-t-il conseillé.
Poursuivant, il note que: « C’est vrai qu’Ebola est parti, mais il faudrait qu’on reconnaisse que ce virus peut se répercuter encore dans le pays comme ça s’est fait en Sierra Léone, si les citoyens négligent l’application des mesures d’hygiène qui nous ont été prescrites par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Car les conséquences de ce virus ont été très énormes en Guinée tout comme au Libéria et en Sierra Léone. Ebola a causé la mort de plus de 2.000 Guinéens et a handicapé l’économie du pays », a-t-il rappelé.
Sur la même lancée, Amadou Sadjo Diallo, un autre étudiant déplorant le comportement actuel de certains de ses amis étudiants sur le non respect des mesures d’hygiène, témoigne, « puisque beaucoup de citoyens se disent qu’ Ebola est fini en Guinée, de nos jours ,l’accès dans ces grands centres d’apprentissage est permis à tout le monde sans pourtant se soumettre à la prise de température et au lavage des mains au savon et à l’eau de javelle. Même les étudiants qui sont les personnes lettrées et futurs cadres du pays, sabotent les mesures d’hygiène qui sont à leur faveur », dénonce-t-il.
De son côté, Mohamed Camara agent en charge de contrôler le respect des mesures d’hygiène à la grande porte de la cours de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, fait savoir qu’avant la déclaration de la fin de l’’épidémie à virus Ebola en Guinée par l’OMS, il pouvait prendre la température de plus de 100 personnes par jour. Mais de nos jours, beaucoup sont parmi les étudiants qui refusent de respecter les mesures d’hygiène. « Ils refusent même que je prenne leurs températures. Actuellement, c’est rare de prendre la température de 50 personnes par jour », dit-il.
Concluant, il fait savoir que certains étudiants ne se gênent pas de l’offenser par des injures s’il incite pour les faire respecter ces mesures.

Alpha Legrand Diallo