Aujourd’hui , l’immigration clandestine est devenue une réalité qui touche tous les pays du monde. Conscient des conséquences de ce phénomène qui parfois conduit à la mort, l’ambassadeur d’Allemagne en Guinée et le conseiller chargé à l’immigration à l’ambassade d’Allemagne à Abuja se sont entretenus avec des hommes de médias. C’était hier jeudi 18 janvier 2017. Pousser les journalistes guinéens  à s’impliquer davantage dans la sensibilisation pour lutter contre l’immigration clandestine était au centre des débats. « Les médias jouent un rôle très important pour la sensibilisation de la population sur la migration et les dangers qui sont liés à l’immigration clandestine. Par ce chemin, aussi communiquer et faire savoir que nous sommes en train de coopérer pour arrêter la migration clandestine qui est dangereuse », explique Mathias Veltin, ambassadeur d’Allemagne en Guinée.

Poursuivant, il soutient que les conditions ne sont pas toujours réunies pour retenir les jeunes en Guinée. « L’Union Européenne en partenariat avec le gouvernement guinéen va s’investir davantage dans la promotion de l’entreprenariat », confie-t-il.

Pour sa part, part Friedrich  Birgelen conseiller à l’immigration à l‘ambassade d’Allemagne à Abuja souligne que  la lutte contre l’immigration clandestine reste  un grand défi. « L’immigration clandestine est un sujet émotionnel mais important pour nous tous. C’est pourquoi, on doit travailler ensemble car la migration aussi légale que clandestine est un défi commun entre l’Afrique et l’Europe. Il faut impérativement une synergie d’actions entre les Etats africains et Européens pour y arriver », estime-t-il.

Envisageant une solution, le conseiller à l’immigration à l‘ambassade d’Allemagne à Abuza soutient qu’il faudra miser sur la sensibilisation et l’entreprenariat. «Il faut que les jeunes se disent qu’ils ont un potentiel et un génie créateur grâce auquel ils peuvent arriver à changer leur destin. Les jeunes africains doivent se faire confiance et faire confiance à leurs pays. L’Occident n’est toujours pas cet El Dorado tant pensé et fantasmé par les africains », conclut-il.

Mouctar Kalan Diallo pour conakryplanete.info

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