Donald Trump a mis en avant sa politique en matière de fiscalité et de déréglementation. « Nous avons massivement baissé les impôts », ce qui a incité les entreprises à augmenter les salaires de millions de salariés. Et « nous avons mis en oeuvre la plus importante réduction réglementaire jamais réalisée. Je m’étais engagé à supprimer deux vieilles réglementations inutiles pour chaque nouvelle réglementation. Nous en avons supprimé 22 pour chaque nouvelle ! »

Le président américain n’a pas oublié le reste du monde. Il veut de la coopération internationale, poursuivre la lutte contre le terrorisme. Sur le commerce international, il a été très prudent : « Nous voulons un commerce ouvert bien sûr, mais aussi équitable, et réciproque ». Il veut bien sûr « America first », mais il incite les dirigeants des autres pays à en faire de même avec leur nation.

La carte sociale

Alors que les dirigeants du monde entier s’étaient succédé à la tribune du Forum, plus tôt dans la semaine, pour dénoncer les tentations protectionnistes , le milliardaire s’est voulu rassurant en affirmant que « l’Amérique d’abord ne signifiait pas l’Amérique seule ».

Dans son discours, Donald Trump a même joué la carte sociale : il ne faut pas ignorer selon lui « la voix des oubliés », des propos qui font écho à ceux d’Emmanuel Macron deux jours plus tôt, lorsque le chef de l’Etat évoquait ceux qui sont « laissés au bord de la route ». « Le meilleur programme anti-pauvreté, c’est d’investir dans notre peuple », estime le président américain.