Selon la cheffe du département de l’Environnement, un rapport du programme des Nations unies pour l’environnement a révélé une perte énorme de la diversité biologique sur le plan mondial. Face à cette

situation, le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), actuellement ONU Environnement, a pris des décisions pour réaffirmer la nécessité d’une action internationale concertée pour protéger la diversité biologique de la planète, en adoptant en 1993 une Convention Internationale sur la Diversité Biologique. Indiquant que la Guinée a participé à toutes les phases d’élaboration de la convention, elle a rappelé que le Gouvernement guinéen avait déjà adopté sa première stratégie nationale sur la diversité biologique et son plan d’actions en 2001, suivi de l’adoption en 2010 d’un plan stratégique mondial assorti

de 20 objectifs appelés objectifs d’Aichi, sur financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et l’appui technique du PNUD. Elle a, en outre souligné que la stratégie nationale révisée pour la mise en oeuvre du plan stratégique 2011 – 2020 et les objectifs d’Aichi avec des buts bien définis. « Cette stratégie vise l’acquisition par tous les acteurs d’un

intérêt pour l’environnement et une motivation pour participer activement et avec enthousiasme à la protection, l’amélioration et l’exploitation durable de la nature et des ressources. Cette stratégie couvre une période de 10 ans (2016-2025) et son plan d’actions couvre 5 ans (2016-2020) avec un budget estimé à 235 884 180 $ », a-t-elle soutenu, affirmant que cette stratégie et son plan d’actions sont un engagement

de la République de Guinée en tant que Partie contractante.

Amadou Bowal Diallo