Après les études, nombreux sont les étudiants qui pensent aux stages pratiques dans  les entreprises liées à leurs domaines, dans l’espoir d’être recruté au bout de ceux-ci.

Cependant, ces derniers rencontrent de nombreuses difficultés  une fois sur ces lieux de travail et d’apprentissage. Ils sont exploités physiquement et moralement par des responsables.

Venus dans l’objectif d’apprendre les réalités du terrain, certains d’entre eux sont confrontés à plusieurs entraves. Ils se retrouvent à effectuer des tâches dévalorisantes qui pour la plupart n’ont rien à y voir avec leur objectif professionnel initial.

Aminata kaba est stagiaire dans une banque de la place. « Je viens le matin pour nettoyer les bureaux, les chaises. Je n’apprends pas grand-chose ici, et ce n’est pas ce à quoi je m’attendais ».

En grande partie, les stagiaires guinéens ne perçoivent  pas de primes de stage. Les durées de stage varient entre trois, six, douze mois et parfois peuvent s’étirer sur des années.

Mariam Diallo, qui vient de terminer ses études en journalisme revient sur la mésaventure qui lui a laissé un goût âcre : « c’est mon neuvième mois dans cette radio. J’effectue un travail de salarié sans rien en retour. J’anime  des émissions, présente les flashs et parfois le journal de 7h mais avec tout ça, je n’ai même pas droit à un  transport ».

Ces jeunes en général travaillent d’arrache pied pour les entreprises qui les accueillent, dans un seul but : l’emploi.

Pour les femmes, c’est encore plus compliqué. Elles sont très souvent, emmenées à échanger leurs charmes contre une quelconque progression professionnelle.

Qu’à cela ne tienne ces dernières continuent à garder leur mal en patience. Et, la question sur le  bon suivi des nouveaux diplômés reste d’actualité.

Kalan