Selon nos informations, connues pour sa culture et des évènements historiques, le musée préfectoral de Boké traverse un moment difficile en ce qui concerne la collecte et la conservation des objets d’arts. Cette préfecture qui fut la rentrée et le lieu de transport des esclaves vers les autres pays, constitue de nos jours une ville historique pour le pays. Mais malgré la mise en place des cases ethnographiques pour des expositions permanentes, certaines cases sont toujours vides.

La préfecture de Boké, à travers le Rio Nunez fait partir du patrimoine historique guinéen. Car plusieurs évènements historiques se sont déroulés dans cette préfecture. 

Actuel musée de Boké, qui était autre fois un Fort a été construit en 1878. Il servait de logements au commandant de cercle d’alors.

Il est devenu musée en 1971 et restauré en 1982 par l’association des amis du musée. Le célèbre Almamy Alpha Yaya Diallo (1840-1912), roi de Labé, y fut enfermé tout comme le roi du Nalou (1840-1897), le premier roi de la région à se convertir à l’islam. Les amoureux des arts pourront y admirer quelques pièces d’époque : des objets bagas tels que : des tam-tams de communication, des tambours pour l’initiation des femmes, le serpent baga pour l’initiation des garçons, des guenzés (monnaie toma) et des masques deemba, symboles de fécondité et de fertilité.

Son conservateur, Mamadou Baîllo Traoré a parlé l’importance de ce musée en disant : « Ce Musée représente un patrimoine historique national, voire international. Malgré le nombre pléthorique de compagnies minières évoluant dans cette ville minière, peu d’entre elles s’intéressent à la culture. Toutes ces personnes qui viennent à Boké ont besoin de savoir comment les habitants vivaient avant l’indépendance »

Selon lui, les œuvres d’art du bâtiment retracent l’histoire et la culture de la ville de Boké, et ses 14 ethnies.

Pour réhabiliter et collecter quelques objets d’arts notamment qui sont les masques, il a fait savoir que des activités artistiques suivies des danses folkloriques ont été organisé dans toute la ville. Mais malgré tout a été relevé que les objets d’art qui ont été obtenus sont faits avec une mauvaise qualité de bois.

Selon lui, c’est ce qui pourrait rendre leur conservation très difficile : « Donc quelle que soit la conservation, dans une dizaine d’années ça se dégrade. C’est pourquoi les 80% des pièces sont finies ».

Pour avoir beaucoup plus des œuvres d’art et des objets dans ce musée, Mamadou Bailo affirme que le sculpteur fait recourt à son métier pour en confectionner davantage. Mais d’après lui, ce geste n’est pas satisfait. « Nous avons initié des cases ethnographiques pour des expositions permanentes.

Notamment la case Landouma, Baga, Nalou et Mikhi-foré. Les cases ethnographiques du musée de Boké sont presque vides. Depuis quelques années, les collecteurs d’objets d’art de la contrée ne parviennent plus à trouver de nouveaux objets d’art par manque de moyen financier ».

Alpha  Diallo pour Conakryplanete.info