mali-algeriaUn total de 18 migrants africains ont trouvé la mort et 43 autres ont été blessées mardi à Ouargla (800 km au sud d’Alger), lorsqu’un feu s’est déclaré dans un centre d’accueil, dans lequel ils se trouvaient.  L’incendie a, selon des sources locales, été enclenché très tôt dans la matinée lorsque des bonbonnes de gaz ont explosé, suite à un court-circuit.

Les équipes des sapeurs-pompiers sont parvenues à maitriser le feu et à évacuer les rescapés du centre qui contenait 400 migrants clandestins (majoritairement nigériens) qui attendaient d’être rapatriés dans leurs pays d’origine. L’Algérie a repris en automne dernier l’extradition des migrants  africains sur son sol.

Depuis le nord du pays, les migrants sont transférés par bus dans les départements du sud avant d’être reconduits aux frontières avec la coopération des services consulaires de leurs pays d’origine. Mais avant d’arriver aux frontières, les migrants africains patientent dans des centres d’accueil et de transit en attendant d’effectuer les procédures administratives et médicales de routine.

Même si leur nombre exact est inconnu, ces dernières années, des milliers de migrants venus du Niger et fuyant la misère sont entrés illégalement en Algérie. Ils sont éparpillés à travers tout le territoire national et installés dans des camps de fortune ou occupant la voie publique de jour comme de nuit. Certains travaillent au noir dans des chantiers de bâtiment ou dans des ateliers de menuiserie, mécanique, serrurerie, etc., tandis que d’autres, notamment les femmes et les enfants, occupent les rues pour faire de la mendicité.