NguessoL’internet mobile, les services de minimessages et le signal de la radio française RFI restaient coupés mercredi à Brazzaville, où la situation était calme au lendemain de violences meurtrières au Congo entre force de l’ordre et opposants au référendum constitutionnel de dimanche.

Il était toujours impossible à 8h30 d’envoyer un texto, d’accéder à internet à partir de son téléphone portable ou de capter RFI, une des stations les plus écoutées du pays, sur sa fréquence FM brazzavilloise, a constaté l’AFP.

Référendum décrié
Ces services avaient été totalement indisponibles mardi, où quatre personnes au moins ont été tuées dans les deux principales villes du Congo lors de heurts entre policiers et opposants au référendum, qui pourrait permettre au président Denis Sassou Nguesso de se représenter en 2016.

Retour à la normale
Contrastant avec l’absence quasi-totale d’activité économique de la veille, la vie semblait revenir à la normale, après plusieurs heures de pluies, dans un quartier nord de la capitale mais tournait encore bien au ralenti: la circulation avait repris timidement et quelques boutiques rouvraient.

Constitution menacée
Le projet de loi fondamentale devant être soumis dimanche au peuple fait sauter les deux verrous de la Constitution de 2002 qui empêchent Denis Sassou Nguesso de se présenter à la présidentielle de 2016.