incinération-cartesCritiquée pour des soupçons de fraude électorale, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’efforce de rassurer les acteurs. Ainsi, le mercredi 2 septembre, elle a procédé, en présence d’un huissier de justice, à l’incinération de plusieurs anciennes cartes électorales, de peur qu’elles ne soient réutilisées dans le cadre des prochaines élections présidentielles.  L’opération qui a eu lieu dans le site centrale de l’instance électorale, sise à la cité des Nations, dans la commune de Kaloum, intervient à la veille de l’impression des cartes d’électeur relative au scrutin du 11 octobre 2015.

Au total, ce sont 40.955 cartes de 2013  qui ont été incinérées. Des cartes non utilisées ou non distribuées. Présent à la cérémonie d’incinération, Me Lansana Somparé confirme

Je suis présent pour attester que les anciennes cartes ont été incinérées. Donc, elles ne sont plus utilisables

Du côté de la CENI, Djenab Touré, la directrice adjointe du département planification justifie ainsi l’opération

 Ces cartes peuvent être redistribuées. Ce qui peut être une source de fraude dans une élection. Donc, à la veille de l’impression des cartes d’électeur de 2015, on prend toutes les cartes non utilisées et les cartes non distribuées qui nous sont  remontées par les démembrements et qui étaient conservées au site central pour les incinérer sous le contrôle d’un huissier, pour que ces cartes  ne se retrouvent pas dans la rue et qu’un électeur ne puisse pas revenir avec la même carte pour essayer de voter

ledjely