sidya-toureLors de son assemblée générale hebdomadaire de ce samedi l’Union des Forces Républicaines de  Sidya Touré a été particulière. Les nombreux militants et sympathisants de ce parti qui ont rallié leur siège ont été témoins d’un déballage de la part de leur président.

Parmi les nombreux points qui ont été abordés par le patron de l’UFR, figure en bonne place sa dernière rencontre avec le Président de la République, Pr Alpha Condé. Sur ce point précis, voici ce qu’il a dit

« C’est le Président de la République qui a demandé à ce qu’on se rencontre. On m’a envoyé la commission à plusieurs reprises. Je dois rappeler que j’entends ce que j’entends. Je n’ai jamais eu de problème personnel avec M. Alpha Condé. On se connait depuis très longtemps. Mais j’ai toujours dis que la manière dont-il gère le pays si c’est comme çà qu’on ne serait pas d’accord. On n’est venu me voir pour me dire que le président souhait me voir pour rediscuter. Les gens ont oublié qu’en 2013 pour aller aux élections législatives, j’ai dû rencontrer le Président de la République Alpha Condé peut-être quatre ou cinq fois. Ils ont oublié qu’en 2014 j’ai dû faire la même chose et ils ont également oublié que pour la mise en place des délégations spéciales j’ai dû encore aller lui rencontrer. On ne m’a pas dit à l’époque que j’avais trahi quelqu’un. Je suis allé dans l’intérêt de notre pays pour faire avancer les dossiers. Parce que l’opposition ne veut pas qu’il y a de la guerre entre vous. L’opposition veut dire que vous avez des idées contradictoires. Et chaque fois qu’il y a une opportunité pour rapprocher les positions vous me trouverez là parce que moi j’ai grandit dans un pays où le consensus était à la base de l’évolution de la nation. Cette recherche de consensus est la base de l’Union des Forces Républicaines », dira t-il avant d’ajouter ce que le président Condé lui a dit

« J’ai rencontré donc le président Alpha Condé et il m’a dit toi et moi ça fait longtemps qu’on sait connait. On n’a eu cinq années de débats, moi je souhaiterais que les cinq autres années que je vais avoir, je puisse faire de bonnes réalisations dans mon pays. Je lui ai dis mais est-ce que tu sais ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu’il faudra faire des reformes et des reformes sont difficiles. Il m’a dit je ne dois rien à personne cette fois-ci. Je veux mener un travail qui permettre que moi aussi je laisse mon nom en Guinée. Quand quelqu’un vous cela, mais vous lui dites bravo ! Je lui ais promis que je dirais au bureau exécutif de mon parti, voilà ce que le président m’a dit. Et je crois que dans l’intérêt de la Guinée nous pouvons à l’image de ce que Macky Sall fait actuellement avec le parti socialiste alors qu’il est un libéral essayé de continuer d’échanger et d’évoluer pour faire que ces cinq années ne soient pas encore perdues dans des discutions stériles. Nous avons parlé de cela. Il n’a pas été question de tu vas faire ceux-ci, tu vas donner cela. Les guinéens, dès que vous commencez à parler des idées on vous ramène à des questions de personne et de place. Nous avons simplement parlé de la Guinée. Par rapport aux ambitions qu’il a exprimé, je lui ai dis que nous pouvons discuter de cela. Et moi je crois si cela, vous aurez avec l’UFR des relations beaucoup plus assainies et plus rapprochées. Parce que nous voulons que le pays aille de l’avant. Je lui ai aussi dis que si cela qu’il veut faire pour les cinq ans à venir, je mettrai toutes mes relations et contribution à l’international pour qu’on puisse trouver des solutions aux problèmes de la Guinée », dira t-il entre autres avant de fustiger certains propos qui ont été véhiculés dès après sa dernière rencontre avec le président Alpha Condé.

« Je le dis encore une fois que mes discussions avec le Président de la République n’ont pas porté sur l’attribution d’un poste quelconque à qui que se soit. Et je me sens trop vieux pour ce genre de chose… »