cedeaoAu terme d’une visite de travail le weekend dernier à Conakry, des émissaires de la CEDEAO ont indexé trois points essentiel qui bloque la poursuite normale du processus électoral devant la tenue du scrutin présidentiel le 11 octobre prochain.

La mission de la CEDEAO estime que « le consensus n’est pas encore parfait » et appelle au respect « du protocole de la CEDEAO A/ SP1/12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance. » après l’écoute des deux parties.

Le chef de la mission Robert Dossou, ancien président de la cour constitutionnelle du Bénin, revient sur les grandes lignes du blocage politique en Guinée.

Lisez !

« La mission a été très attentive au niveau atteint par le dialogue inter-guinéen, niveau révélant que le consensus n’est pas encore parfait sur trois questions soulevées par les partis d’opposition à savoir la recomposition de la CENI, la question des délégations spéciales, et le fichier électoral. La mission a rappelé à l’attention de toutes les parties prenantes sur la nécessité de conduire un processus électoral consensuel et apaisé en appelant les uns et les autres aux ouvertures appropriées mais toujours dans le cadre des lois de la République. La mission a enfin appelé l’attention à la prise en compte des prescriptions du protocole de la CEDEAO A/ SP1/12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits de maintien de la paix et de la sécurité notamment dans son article 2.1. La mission repart de Conakry, remplie d’espoir que tout sera mis en œuvre à travers le dialogue inter-guinéen pour des élections transparentes et apaisées en république de Guinée.»

Saly pour conakryplanete.info