Syli-nationalCe dimanche 6 septembre 2015, le Syli national dispute un match capital contre les Warriors du Zimbabwe au compte de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Gabon 2017. Après s’être inclinée (1-2) face au Swaziland, le 12 juin dernier à Casablanca (au Maroc où sont délocalisés les matchs du Syli à domicile pour des raisons sanitaires dues au virus Ebola présent en Guinée), notre équipe nationale de football n’a pas droit à l’erreur.

En effet, les hommes de Luis Fernández devront quitter le sol de Harare avec une victoire pour se relancer dans un Groupe L dominé par le Zimbabwe et le Swaziland. Arrivée dans la capitale du pays de Robert Mugabe vendredi après-midi, la délégation guinéenne a effectué ce samedi la visite de reconnaissance du terrain qui accueillera la rencontre. Le technicien Français a, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée samedi à l’hôtel où ils ont installé leur QG, indiqué qu’il était content de l’équipe qui défendra les Couleurs nationales ce dimanche. Selon lui, à chaque fois qu’il reçoit les joueurs, il est heureux. Il ajoute : «Je n’ai pas de critique à formuler parce qu’ils sont respectueux du temps de travail et de la mise en place.», rapporte le site Foot224.

Sur le papier, le Syli est favori

Bien que la Guinée ait raté la première journée alors que le Zimbabwe la réussissait, le Syli national est sur le papier le favori dans cette rencontre. Selon le classement du mois de septembre établi par la Fédération Internationale de Football (FIFA), mardi dernier, les Warriors occupent le 108è rang mondial contre la 63e place pour notre onze national (chute de deux places par rapport au mois passé)

Mais l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, lui, ne rentre pas dans ce calcul “risqué”. «On sait que le Zimbabwe est une équipe redoutable à domicile.», a-t-il rappelé ; et compte sur Idrissa Sylla, Seydouba Soumah, entre autres pour arracher la victoire tant souhaitée.

Une troisième défaite serait catastrophique pour Fernández

En cas de nouvelle défaite (tous les deux matchs que la Guinée a joués depuis son arrivée se sont soldés par des défaites), Luis Fernández aura très peu d’arguments pour convaincre la Fédération guinéenne de Football (FEGUIFOOT) à continuer avec lui. Depuis sa nomination, plusieurs amateurs du cuir rond ne lui portent pas confiance. Et au sein de la presse sportive, beaucoup appellent à son limogeage ; d’autant qu’il ne réside pas en Guinée, préférant raconter des histoires sur les ondes de la radio française RMC au lieu de s’occuper d’une équipe qui a déjà perdu plusieurs cadres sous sa gestion.

Donc, le match de ce dimanche a un double enjeu : le Syli national, pour ne pas compromettre sa chance de qualification à la prochaine CAN, a intérêt à battre les Guerriers du Zimbabwe. De même que Luis Fernández, pourvu qu’il souhaite encore continuer de travailler simultanément en Guinée et en France, sans perdre de l’énergie.