chinaLes autorités chinoises ont décidé d’évacuer les habitants de la zone proche du site des explosions survenues mercredi soir, dans le port de Tianjin, par crainte d’une contamination par des substances chimiques toxiques.

Les habitants de la zone proche du site des explosions survenues mercredi dans le port chinois de Tianjin, dans le nord-est du pays, étaient en cours d’évacuation, samedi 15 août, par crainte d’une contamination par des composants chimiques toxiques.

« En raison d’une propagation des substances toxiques, les populations à proximité de la zone ont été invitées à évacuer » les lieux, a déclaré Chine nouvelle. De son côté, Beijing News a affirmé que des policiers ont commencé à évacuer la population après la découverte sur le site de cyanure de sodium. Selon des informations contradictoires, la zone d’évacuation s’étendrait sur deux à trois kilomètres du site des explosions.

Le 13 août, le journal ‘les Nouvelles de Pékin’ avait rapporté qu’au moins 700 tonnes de cyanure de sodium étaient entreposées sur le site, et que des doses importantes de cette substance hautement toxique avaient été relevées dans les eaux usées des environs. Cet article alarmiste n’était plus disponible le lendemain sur l’Internet chinois.

Toujours est-il que des inspecteurs gouvernementaux avaient publié, en 2014, un relevé des produits que pouvait entreposer ce dépôt. Y figuraient notamment du butanone, un solvant industriel explosif, du cyanure de sodium et du gaz naturel comprimé.

Bilan revu à la hausse

Par ailleurs, le bilan des explosions, qui ont aussi fait des centaines de blessés, s’élève désormais à 85 morts, selon un nouveau décompte fourni samedi par les autorités. Le précédent bilan faisait état de 50 morts.

Vingt-et-un pompiers figurent parmi les morts, a indiqué le responsable adjoint de la propagande de la ville lord d’une conférence de presse.

Les autorités n’ont pas donné d’explications sur les causes des déflagrations. Elles ont déclaré ne pas savoir exactement ce qui était entreposé sur le site, qui appartient toutefois à une entreprise spécialisée dans les produits chimiques très dangereux.

Une équipe de 217 militaires spécialistes des armes nucléaires, bactériologiques et chimiques a entamé jeudi des opérations de nettoyage sur place.

Avec AFP