Placée sous le thème :  » La contribution socioéconomique des migrants dans l’espace CEDEAO aux économies des pays de résidence ? »,  il était question de discuter de l’agenda de l’Union Africaine (UA) pour l’intégration Africaine, la participation socio-économique des migrants, la problématique de la libre circulation des personnes et des biens. Initiée par le Mouvement panafricain des leaders (MPL),  cette cérémonie marque aussi la commémoration de l’an deux du Mouvement de panafricain des leaders. La rencontre s’est tenue hier jeudi, 14 février à Kipé, dans la commune de Ratoma, une conférence-débat sur l’intégration Africaine. Etaient présent, des politiques,  experts nationaux et internationaux et de la société civile. Ibrahima Kalil Bamba, du Centre de Commerce International pour le Développement (CECIDE) , Salifu ILIASU , le chargé de la Communication  au Bureau de la Représentation  Permanente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO) en Guinée

et Peter Afaddou, président du bureau Africain du MLP étaient tous des panélistes qui ont rappelé la nécessité de renforcer l’intégration africaine. Et, sans oublier le Conseiller chargé des questions de l’Emploi des jeunes, Moussa Condé qui a lancé un appel à la jeunesse  pour une implication dans les instances africaines.

 

Pour la présidente du Mouvement Panafricain en Guinée, madame Fatoumata Keita a rappelé que cette Structure a été créée à  Dakar (Sénégal) et officiellement lancée le 14 février 2017par des jeunes leaders venant de 16 pays de  l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « L’idéologie panafricaine force d’une grande puissance pour la jeunesse africaine  a d’abord été  l’axe central de nos actions à travers la première édition du forum panafricain des leaders tenue à Kindia.    Ensuite, la 2e édition à Dakar. A  travers ce dernier forum, nous avons  relevé que le fond culturel africain riche pouvait   fournir  le fondement d’une renaissance africaine et inviter à son juste titre la jeunesse africaine a une meilleure connaissance de son histoire, de sa civilisation », a-t-elle souligné.

 

Projetant l’organisation de la 3e édition en Côte d’Ivoire  prévue en octobre 2019 avec plus de 300 jeunes  de trente pays d’Afrique, elle a soutenu que : « durant son existence, le Mouvement Panafricain, en plus du 1er forum Sous régionale a mené  dans sa globalité plusieurs activités volontariats dont entre autres : des sciences de coachings, des jeunes leaders, développement personnel,    entrepreneurial, … », a-t-elle cité.

 

Poursuivant, Madame Keita a expliqué que : «  le MPL est un mouvement apolitique, il se veut une plateforme de promotion du panafricanisme et de mobilisation de jeunes africains, pour l’atteinte des objectifs de l’Union Africaine. Et, a pour mission de faire de la jeunesse africaine un outil important dans le développement économique, social et politique du continent.

C’est un regroupement de jeunes dynamiques, déterminés à changer l’Afrique. Il est présent dans plusieurs pays africains », a-t-elle précisé.

Intervenant, un des panélistes, Salifu ILIASU , le chargé de la Communication  au Bureau de la Représentation  Permanente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO) en Guinée a fait noté que :« cette Institution africaine s’est fixée comme objectif la mise en place progressive d’un marché commun entre les Etats membres afin de faciliter entre autres : la libéralisation des échanges,  l’établissement d’un Tarif Extérieur Commun (TEC) pour une politique commerciale commune à l’égard des pays tiers et la suppression entre les Etats membres des obstacles à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux ainsi qu’aux droits de résidence et d’établissement qui devraient accroitre les échanges intra régionaux », a-t-il dit.

Parlant de la libre circulation des personnes,  Monsieur ILIASU a signifié que  c’est le droit de franchir une frontière sans avoir à présenter un visa d’entrée, et sans contrainte ni restriction. « En tant que ressortissant d’un pays membre de la CEDEAO, vous avez le droit de franchir une frontière sans avoir à présenter un visa d’entrée. Mais une seule condition est à remplir, être en possession d’un document de voyage et des certificats internationaux de vaccination en cours de validité. En plus,  les États disposent d’un pouvoir discrétionnaire de refuser l’entrée sur leur territoire à tout citoyen qualifié d’immigrant inadmissible aux termes de leurs lois et règlements en vigueur et pour des motifs de santé ( en cas d’épidémie) », a cité notre paneliste. Et de rajouter qu’:« obligation est faite aux États membres d’informer les citoyens sur les conditions d’entrée, de séjour, de résidence et d’établissement dans les autres États membres de même que les conditions d’expulsion. Le droit de résidence sur le territoire d’un État membre de la CEDEAO est reconnu aux citoyens désirant accéder ou non à une activité salariée et à l’exercer, à part les emplois de l’administration publique à moins d’une règlementation nationale contraire. Les citoyens auront les mêmes droits et libertés que les nationaux de l’État membre d’accueil, exception faite des droits politiques », a-t-il rappelé.

Alpha Kanté pour Conakryplanete.info

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