Une menace plus dangereuse plane sur l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo qui est apparue au Nord du Sénégal, précisément à Ndiawdoune, un village situé à 15 km au nord-est de Saint-Louis.

Un malade qui présentait des symptômes apparentés à ceux du virus Ebola et qui avait créé la stupeur dans cette partie du Sénégal, est en réalité atteinte du Crimée-Congo. Les résultats des analyses effectuées par le service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann de Dakar ont révélé que le patient est atteint de fièvre hémorragique Crimée-Congo qui présente les mêmes symptômes que Ebola : forte fièvre, selles tachetées de sang, vomissements entre autres.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) est une maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridae, transmis par les tiques. Il provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, avec une létalité (proportion de décès parmi les cas) de 10 à 40 %. Elle tue très vite et peut s’étendre facilement sur d’autres zones. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des secrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Aussi, indiquent les mêmes sources, il n’existe pas encore de vaccin, ni pour l’homme ni pour l’animal.

Par MEDIAGUINEE (avec senego, mesvaccins)