Sékou Doré responsable RAJ-GuiSamedi, 02 juillet, le Réseau Afrique jeunesse de Guinée (RAJ-Gui) a clôturé ses campagnes d’échanges et de partages  au tour de la thématique de ‘’Tribune citoyenne des jeunes sur l’éducation’’. Après Ratoma, Dixinn, Matam et Kaloum, l’étape de Matoto a été aussi pour les élus locaux, jeunes leaders et femmes, représentants de l’association des parents d’élèves et amis de l’école, le ministère de la Promotion féminine à travers la Direction nationale de l’enfance, les cadres de l’enseignement pré-universitaire et les organisations de la société civile, une occasion d’échanger pour une éducation solide garantissant le bien être sociale. 

Le Réseau Afrique jeunesse Guinée (RAJ-Gui), une organisation de la société civile guinéenne a initié  ce projet autour  de cette préoccupation sociétale à travers plusieurs thématiques relatives à l’éducation civique qui sont objet d’échange et de partage avec l’ensemble des acteurs sociaux.  D’où l’organisation de ces campagnes d’échanges avec un financement de l’USAID.

Présidant  la rencontre, le secrétaire général de la commune de Matoto, Sékou Conté  a noté que l’éducation permet à l’homme de vivre sainement au sein de la société. « L’éducation est à la fois formelle et informelle. L’éducation que nous recevons dans les salles de classe est différente de l’instruction. On peut être  éduqué et ne pas être intellectuel. Etre éduqué, c’est la  mutation que l’homme doit avoir par rapport à son comportement », a-t-il défini.

Situant le contexte, Sékou Doré, responsable administratif et financier du Réseau et vice président du Conseil régional des organisations de la société civile de Conkary (CROSCkry), a rappelé que l’objectif de cette rencontre est de promouvoir l’éducation civique au niveau de l’enseignement pré-universitaire et universitaire. « Cette rencontre va permettre de déceler les difficultés liées à l’éducation guinéenne de manière globale au niveau de la famille et de l’école. Et, poser le diagnostic sur ces problèmes afin de  trouver des approches de solution participatives afin de relever le défi du secteur. Par ce que le constat est amer .C’est pourquoi d’ailleurs, la société civile guinéenne en fait du secteur une priorité  », a-t-il souligné tout en confiant que la finalité de cette action est de palier à ce fléau afin de formuler des plaidoyers pour améliorer le système éducatif guinéen d’où la projection de l’organisation d’un forum national afin d’approfondir la réflexion.

   Mouctar  Diallo