Le Ministère de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance,  l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance ont signé ce mardi un protocole d’entente. Objectif : renforcer la protection des enfants en situation de mobilité en Guinée, conformément à la convention relative aux droits de l’enfant.

Pour  Mariama Sylla, ministre l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance,  les enfants doivent être traités avec beaucoup plus de délicatesse. « Nous avons constaté que les adultes étaient mieux pris en charge, les jeunes étaient mieux pris en charge, mais pas les femmes et les enfants », a-t-elle déclaré.

De son côté, Marc Rubin, représentant de l’UNICEF en Guinée a expliqué quelques avantages du protocole : « Nous nous sommes engagés à accompagner un travail du Ministère de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance dans le renforcement des capacités nationales au niveau central, mais aussi  au niveau décentralisé. L’idée est d’identifier les enfants les plus vulnérables et en situation d’immigration,  dans le but de les protéger. »

Pour renchérir, Fatou N’diaye, cheffe de mission de l’OIM en Guinée, a souligné qu’il est inconcevable que des enfants mineurs de 13 ans-14 ans, se retrouvent au nombre des migrants, avec tous les risques auxquels ils peuvent être exposés. « Ceci veut dire qu’il y a des responsabilités sociétales à ressortir, parce qu’un enfant ne peut pas décider seul de son parcours migratoire ou d’un quelconque projet migratoire », a-t-elle précisé.

La signature de ce protocole intervient à quelques jours de la clôture du mois de l’enfant prévue le 30 juin.

Hawa Bah