rfIl y a quelques années j’ai lu une étude passionnante à laquelle je repense souvent, sur les différences Hommes / Femmes et notamment sur notre faculté, à nous, les femmes, à nous remettre plus facilement d’une situation difficile, entre autres, d’une rupture.

Quel que soit notre âge et notre historique, nous portons en nous l’instinct de survie. Dans nos gènes nous avons la volonté de survivre, du fait que nous pouvons donner la vie. Inconsciemment, nous nous donnons plus de chances pour nous en sortir qu’un homme : la femme doit rester forte pour ses enfants. Chez les animaux, si la mère meurt quand elle a des petits, peu de chances qu’ils survivent, nous portons donc cette faculté en nous, que nous ayons des enfants ou non.

Bien entendu, on a toutes dans notre entourage des contre-exemples mais certains faits sont là.

Par exemple, il y a plus de suicides chez l’homme que chez la femme (3 morts par suicide sur 4 sont des hommes). Contrairement aux femmes qui font plus de tentatives, les hommes choisissent des méthodes plus radicales pour en finir, sans passer par les appels à l’aide (tentatives de suicide) et donc sans de laisser de chance d’être secourus.

Après une séparation, les hommes ont tendance à perdre pied, à vivre dans le passé, à être attirés par des femmes ressemblant étrangement à leur ex, tandis qu’une femme va au contraire tourner la page plus rapidement, faisant un trait sur son passé et recherchant l’extrême opposé de son ex.

Les hommes ont également tendance à vouloir tenter leur grand retour après quelques semaines / mois de « réflexion » ( ?) tandis que pour une femme la rupture est généralement plus radicale.

Cette difficulté à reprendre le dessus peut s’expliquer par le fait que nos bonshommes ont la fâcheuse tendance à s’isoler, à fuir les discussions, à cacher leur mal-être alors qu’une femme va plus facilement assumer d’avoir été larguée/trompée et osera en parler, se confier. Et c’est apparemment ce qui nous permet de nous en sortir plus facilement, plus rapidement.

Si généralement un homme se remet plus rapidement avec une nouvelle partenaire, c’est pour fuir la solitude, pour se sortir d’une période difficile. Chez la femme c’est généralement l’inverse : elle a besoin d’une période de « deuil » plus longue mais partira sur des bases généralement plus saines.

En tentant de faire « comme si de rien n’était », il pense échapper à  ce qu’il a vécu et peut le faire croire à son entourage, mais au final, ses blessures seront bien plus profondes que celles d’une personne ayant osé parler et recevoir/demander de l’aide. Ça ne veut évidemment pas dire qu’une fille souffre moins, mais elle sera plus entreprenante dans le processus pour s’en sortir.

Alors oui, au quotidien, on est plus chiantes, on a la larme plus facile, on a tendance à déprimer plus facilement, mais si finalement ça nous aide à nous remettre sur pieds, ça n’est pas si grave !

Evidemment, tout ça n’est pas toujours vrai et les contre-exemples sont courants, mais si on y réfléchit bien, et sans être féministe ou chienne de garde c’est assez recevable comme idée, non ?