Medical workers wearing protective suits take part in a training prior to leave to countries affected by the Ebolas virus, in an empty factory warehouse in Amsterdam, on November 5, 2014 where medicals aid group Medecins Sans Frontieres (MSF) created a mock clinic. The disease has killed nearly 5,000 people, almost all of them in Sierra Leone, Liberia and Guinea. AFP PHOTO/ANP/BAS CZERWINSKI-netherlands out-

Medical workers wearing protective suits take part in a training prior to leave to countries affected by the Ebolas virus, in an empty factory warehouse in Amsterdam, on November 5, 2014 where medicals aid group Medecins Sans Frontieres (MSF) created a mock clinic. The disease has killed nearly 5,000 people, almost all of them in Sierra Leone, Liberia and Guinea. AFP PHOTO/ANP/BAS CZERWINSKI-netherlands out-

« A compter d’aujourd’hui, cela fait sept jours qu’il n’y a pas eu de cas d’Ebola » en Guinée, a déclaré M. Aylward, lors d’une conférence de presse à Genève.

« C’est la plus longue période enregistrée sans nouveau cas d’Ebola en Guinée depuis mars de l’an dernier », a-t-il dit.

Il a souligné que la prudence restait de mise car la période d’incubation du virus est de 21 jours.

Toutefois, a-t-il relevé, cela signifie que « la maladie est de mieux en mieux contrôlée », et ce malgré la saison des pluies qui rend encore plus complexe la surveillance de l’épidémie en rendant notamment certaines routes presque impraticables dans la région.

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, partie en décembre 2013 du Sud de la Guinée, a fait plus de 11.300 morts pour plus de 28.100 cas, un bilan sous-évalué, de l’aveu même de l’OMS.

Plus de 99% des victimes se concentrent en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia.

L’OMS espère mettre un terme à l’épidémie d’ici fin 2015, et prépare actuellement avec les autorités des pays concernés « la phase 3″ de la réponse à l’épidémie. Elle consiste notamment à contrôler les « risques résiduels » de réapparition de la maladie liés à la persistance du virus chez ceux qui ont survécu.

AFP