oregonL’auteur d’une fusillade dans une université de l’Oregon (nord-ouest des États-Unis), qui a fait de nombreuses victimes, « est mort », a affirmé jeudi le shérif du comté local.

Jusqu’à une dizaine de personnes ont été tuées et une vingtaine blessées dans cette fusillade, selon les médias locaux, mais le shérif, John Hanlin, n’a pas souhaité donner de bilan lors d’une conférence de presse.

La fusillade a eu lieu dans l’une des salles de cours de la faculté de sciences de l’université d’Umpqua, dans une zone rurale de cet Etat du nord-ouest des Etats-Unis, selon les autorités.

Entre sept et dix personnes sont mortes et 20 ont été blessées, selon la chaîne locale KATU, qui cite un responsable de la police de l’Oregon, Bill Fugate.

Au moins vingt personnes sont dans un état critique, dont une femme qui a été touchée à la poitrine, selon CNN qui cite des médias locaux.

Le campus universitaire, où étudient quelque 3.000 personnes, a été évacué et bouclé, pompiers, police et parents inquiets se précipitant sur les lieux dès les premières rumeurs qu’une tuerie avait eu lieu.

Onze blessés ont été évacués mais deux sont morts ensuite, a indiqué un responsable des pompiers du comté de Douglas. La police avait déjà arrêté le tireur lorsque les pompiers sont arrivés sur les lieux, a-t-il précisé sur CNN.

Un message sur les réseaux sociaux
Le tueur aurait posté un message sur les réseaux sociaux avant la fusillade, selon plusieurs médias.

La police a fouillé les étudiants à leur sortie du campus, à la recherche d’éventuelles armes.

Les fusillades sont très fréquentes dans les lycées et universités aux Etats-Unis – l’une d’elles avait déjà eu lieu dans un lycée du Dakota du sud mercredi faisant un blessé, et une autre début septembre dans une université de Sacramento avait fait un mort et deux blessés.

Un jeune homme de 20 ans avait massacré 26 personnes, dont 20 enfants, dans l’école de Sandy Hook à Newtown (Connecticut), le 14 décembre 2012.

Le 16 avril 2007, un étudiant de 23 ans d’origine coréenne avait tué 32 personnes avant de se donner la mort sur le campus de l’université de Virginia Tech, à Blacksburg (Virginie). C’est le pire massacre de l’histoire du pays en temps de paix.