Selon le ministre de la coopération, Moustapha Koutoubou Sanoh, l’avènement de ce document répond à un vide qu’il incombait de combler
Il y a là comme un paradoxe, quand on pense à l’état et a l’envergure de nos besoins en ressources financières, matérielles et techniques extérieures pour promouvoir le développement dans les différents domaines. Et c’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de combler ce vide
Il faut dire qu’un autre projet de ce genre a déjà vu le jour l’année dernière. Il s’agissait, cette fois-là, d’une politique nationale de l’aide, dans le souci de coordonner, d’harmoniser et de gérer les aides au développement de manière plus rationnelle et plus efficace. Dans ce contexte, estime le ministre de la coopération, le document de politique de coopération internationale et d’intégration africaine est une sorte de continuité
Notre but est donc de finaliser et de soumettre ces deux projets complémentaires à l’adoption du gouvernement au courant de cette année. Ces deux documents constitueront, après leur adoption de véritables instruments de politique de développement pour notre gouvernement qui s’efforce de doter notre pays d’un arsenal juridique et réglementaire nécessaire à sa transformation en un pays émergeant
Cet atelier a connu la participation de quelques départements ministériels, des partenaires au développement ainsi que la société civile. Au sortir des travaux les participants devraient vulgariser le contenu du document à une échelle plus large.