Helen Clark s’est entretenue tout au long de la semaine écoulée avec des ministres, des représentants d’organismes des Nations Unies et des partenaires internationaux et a rencontré des membres des communautés affectées par la maladie dans les trois pays. Elle est revenue, profondément impressionnée par le rôle essentiel que ces communautés continuent de jouer pour enrayer la propagation du virus.
« Sans la mobilisation et l’habilitation des communautés, les changements de comportement requis pour mettre fin à la flambée d’Ebola n’auraient pas eu lieu », a-t-elle dit.
Mme Clark a noté que d’importants besoins s’étaient fait jour, suite à la crise prolongée et à ses vastes répercussions économiques et sociales.
« Nombreux sont les gens qui n’ont pas eu accès aux services essentiels, par exemple aux médicaments vitaux tels que les antirétroviraux pour les personnes vivant avec le VIH, les vaccins, les soins obstétriques et l’éducation. La maladie a fait un grand nombre d’orphelins et a provoqué une augmentation du nombre de ménages dirigés par une femme. Il faut à présent accorder la priorité aux besoins des groupes vulnérables. Les femmes ont été particulièrement touchées et il faut tenir compte de cette réalité dans la réponse actuelle à Ebola », a-t-elle dit.
« Le Secrétaire général des Nations Unies a chargé le PNUD de piloter la riposte de l’Organisation et des activités de relèvement de la crise », a déclaré Mme Clark aux journalistes lors de la conférence de presse qu’elle leur a accordée à Freetown (Sierra Leone) à la fin de sa visite.
Il est important à présent que la communauté internationale « tienne le cap » et maintienne son soutien en faveur des mesures visant à enrayer la maladie et à aider les pays à se relever. Mme Clark a noté que trois réunions internationales prévues à Bruxelles, à Washington et à New York offriraient aux pays une tribune où ils pourraient exposer leurs besoins actuels et futurs et où les partenaires pourraient indiquer comment ils prévoyaient de continuer à les aider à y faire face. « Il sera important, a-t-elle précisé, que la planification du relèvement soit étroitement liée aux programmes de développement nationaux. »
Durant son passage en Sierra Leone, Helen Clark a rencontré le président Ernest Bai Koroma pour s’entretenir des importants efforts encore nécessaires pour éradiquer Ebola dans le pays, ainsi que des positions et des perspectives de son gouvernement concernant la reprise du développement après la crise.
Elle a également rencontré à Freetown des ministres, des partenaires au développement, des collègues des Nations Unies et des habitants des zones d’habitation informelles de Grey Bush et de Congo Town pour déterminer comment ces derniers avaient agi pour prévenir la propagation du virus d’Ebola. Le PNUD a soutenu activement les bénévoles de ces communautés pour sensibiliser la population aux besoins comportementaux nécessaires et pour acheminer les appuis en faveur des personnes handicapées.