Le président de la République prend part, ce mardi, à la réunion de Bruxelles consacrée au plan de relance de l’économie des pays affectés par l’épidémie à virus Ebola. Les dirigeants guinéen, libérien et sierra léonais se sont déjà adressés une première fois aux participants pour témoigner de tout le soutien dont leurs pays ont été respectivement l’objet de la part aussi bien des compagnies de transport que des ONG. Dans l’après-midi, Alpha Condé, Ellen Johson Sirleaf et Ernest Baï Koroma repasseront à la tribune pour le plaidoyer en faveur de l’intensification du soutien allant dans le sens de la relance économique et du renforcement de résilience des trois pays.
Dans le cas guinéen, la requête sera bâtie autour de quatre axes stratégiques :
- Réponse aux facteurs de fragilité à l’origine de la propagation rapide de l’épidémie avec un accent sur les infrastructures, notamment de santé
- Restauration des moyens de subsistance et renforcement de la résilience des communautés affectées
- Préservation de la stabilité macro-économique pour favoriser l’investissement, la création de richesses et d’emplois
- Renforcement des capacités institutionnelles et humaines pour une meilleure gouvernance du développement et une meilleure gestion des crises.
Fervent partisan d’une mobilisation à dimension réparatrice, le président Alpha Condé a déjà déclaré :
Il est vital d’aller au-delà de la riposte urgente à Ebola. Je veux être clair : la lutte contre Ebola est impérieuse et doit être poursuivie sans relâche tant que nous n’aurons pas atteint ‘’zéro cas’’ dans nos trois pays. Mais, elle n’est pas suffisante si nous voulons réellement éviter à l’avenir une telle crise. Il faut apporter une réponse à long terme à la crise Ebola en renforçant durablement nos systèmes de santé et nos capacités locales, et, simultanément, relancer nos économies lourdement impactées par l’épidémie. Nous devons reconstruire un cercle vertueux d’investissement et de développement dans nos pays